Isabelle Balkany a tenté de se suicider : son mari réagit

Isabelle Balkany a essayé de mettre fin à ses jours, selon "Le Parisien". L'épouse de Patrick Balkany avait laissé un message intrigant sur Facebook, la veille de sa tentative de suicide, pour dénoncer un acharnement médiatique dû à ses ennuis avec la justice. Pour la femme politique, la coupe était pleine.

Isabelle Balkany a tenté de se suicider : son mari réagit
© REAU ALEXIS/SIPA

Suicide. Isabelle Balkany a tenté de mettre fin à ses jours, selon Le Parisien. L'épouse de Patrick Balkany, âgée de 71 ans, a ingéré une "très forte quantité de médicaments", avant d'être retrouvée par son mari, "inanimée" dans leur résidence de l'Eure, le 1er mai. L'indéboulonnable maire de Levallois-Perret a heureusement prévenu les secours à temps. La femme politique est actuellement hospitalisée et hors de danger.
Si la principale intéressée ne s'est évidemment pas exprimée sur les raisons de son geste pour l'instant, tout porte à croire que la première adjointe au maire de Levallois-Perret a tenté de s'ôter la vie à cause du tumulte engendré par leurs démêlés avec la justice. Le couple doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 13 mai pour fraude fiscale. Des soupçons confirmés par son époux, qui a donné des nouvelles d'Isabelle Balkany, le lendemain de sa tentative de suicide, au micro de RTL : "Elle dort, elle est à l'hôpital, elle récupère. Elle va avoir du mal à s'en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible. Elle était parfois extrêmement touchée par les propos tenus par certains."

Isabelle Balkany a tenté de se suicider : l'appel au secours

L'ancienne vice-présidente du Conseil général des Hauts-de-Seine a posté un message intrigant, le 1er mai, sur son compte Facebook. "Je suis fatiguée qu'un manquement fiscal qui n'a, certes, aucune excuse, mais qui a, du moins, des 'explications' familiales, soit transformé en 'crime', agrémenté de mensonges, dont certains dépassent le loufoque et de suspicions strictement infondées", lit-on. Et d'interpeller les internautes : "Je ne me pose en aucun cas en 'victime', mais, avant de porter un jugement sur ma vie, essayez d'abord de suivre ma route, à la fois si simple et si compliquée." Isabelle Balkany a achevé sa diatribe par une phrase qui laisse penser à un appel au secours : "Je suis fatiguée et, comme c'est la Fête du Travail, je vais en profiter pour faire une grosse sieste."