François Berléand et ses mensonges "abracadabrantesques" : "Je m'inventais des rendez-vous pour..."
François Berléand a connu le succès sur le tard, mais n'a aucun regret. Toutefois, il a avoué qu'il s'était longtemps empêtré dans des mensonges "abracadabrantesques"...
François Berléand, qui donne la réplique à Julie Depardieu dans un nouvel épisode de la série Alexandra Ehle sur France 3 ce 10 décembre, exerce le métier de comédien depuis une trentaine d'années. Mais à ses débuts, il s'empêtrait dans de nombreux mensonges qu'il croyait nécessaires pour faire décoller sa carrière…
François Berléand et ses mensonges : "Je m'inventais des rendez-vous…"
Au cours des années 80, l'acteur en herbe enchaînait les petits rôles et les figurations pour essayer, peu à peu, de se faire un nom. Mais ce n'est qu'en 1997, à 45 ans, qu'il s'est réellement fait connaître grâce à sa performance dans Le Septième Ciel de Benoît Jacquot. Avant cela, François Berléand, qui "travaillait beaucoup au théâtre, mais rêvait de cinéma", s'autorisait parfois à enjoliver son quotidien. "Dans ce métier, il vaut mieux faire envie que pitié (…) Je m'inventais des rendez-vous avec de grands metteurs en scène pour impressionner tout le monde et 'créer' la vie que je n'avais pas", s'est-il souvenu dans Télé 7 Jours.
Et bien qu'il inventait des "histoires abracadabrantesques", il parvenait à les faire avaler. Le comédien se disait d'ailleurs que ses mensonges feraient de lui un meilleur acteur ! "Pour moi, c'était une forme de travail de faire croire à ces choses. En fait, je m'entraînais à bien mentir", a-t-il ajouté.
François Berléand : cette offre alléchante qu'il a refusée… "L'important, ce n'était pas l'argent"
François Berléand a connu le succès au cinéma relativement tard, mais il ne regrette pas les dizaines d'années qu'il a passées à construire sa carrière. Dans les années 70, Josiane Balasko lui a même proposé de rejoindre la troupe du Splendid, mais il a décliné l'offre, préférant poursuivre sa carrière seul au théâtre.
Mais l'acteur n'a jamais éprouvé de regret ni d'amertume lorsque la troupe du Splendid a commencé à connaître le succès. "Je les ai vus grimper de façon extraordinaire. Mais je n'avais aucune aigreur. Je me suis dit 'Tant pis'. L'important, ce n'était pas l'argent, c'était de jouer et je jouais trois pièces par an, j'étais le plus heureux de la Terre", avait-il confié au micro d'Europe 1.