Karin Viard, moins payée qu'un homme : "Je trouvais ça normal"
Karin Viard a, elle aussi, été victime des inégalités de salaires entre hommes et femmes. Mais la comédienne a révélé qu'elle trouvait ces différences "normales". Confidences étonnantes dans C à Vous, ce 26 février...
En 1990, Karin Viard décroche son premier rôle sur le grand écran. L'actrice joue un petit rôle dans le film Tatie Danielle, d'Etienne Chatiliez. Nous sommes dans les années 90 et le cinéma de Luc Besson, Quentin Tarantino et Martin Scorsese est en haut de l'affiche. Une époque bien loin de l'actuelle puisqu'heureusement, la perception des femmes dans la société a depuis (au moins un peu) évolué.
Karin Viard, moins payée que ses pairs masculins : "Je trouvais ça normal"
Invitée dans l'émission C à Vous sur France 5, Karin Viard est revenue sur l'un des sujets brûlants du moment : les écarts de salaire hommes-femmes. Invitée à présenter son nouveau film Madame de Sévigné avec Ana Girardot, Karine Viard s'est laissée aller à quelques confidences.
"Moi je suis arrivée dans mon boulot je trouvais normal d'être payée moins qu'un homme", a-t-elle confié à Anne-Elisabeth Lemoine et son équipe. L'actrice âgée de 58 ans a ajouté : "Quand on me dit que tout le monde était complice, à ce compte-là, je l'étais aussi. (...) Moi j'ai trouvé normal des comportements qui, effectivement, aujourd'hui, je trouve parfaitement anormaux". Avec le recul, la comédienne ne comprend pas bien pourquoi elle avait accepté de telles inégalités.
Karin Viard "pelotée" par Gérard Depardieu : elle raconte
Comme beaucoup de femmes, Karin Viard a décidé de ne plus se taire. Sur France Inter, la comédienne était interrogée sur la cérémonie des César, qui a fait les gros titres en raison de la prise de parole de Judith Godrèche, sur la fin du silence pour les femmes dans le 7e art. Un discours de sa consœur qu'elle a salué, avant de confier au micro de la radio, ce 25 février, qu'elle avait déjà eu affaire à... Gérard Depardieu.
Les faits se seraient déroulés sur le tournage du film Potiche de François Ozon en 2010. "Je me suis fait peloter par Gérard Depardieu, à qui j'ai dit : 'Oh, mais ça ne va pas !', et qui a arrêté immédiatement", a-t-elle raconté au micro de la radio. Un réflexe qu'elle a toujours cultivé. "J'ai toujours pensé que moi, je devais me défendre."