Léa Salamé : 5 choses à savoir sur la star de France 2 (il y a des surprises)

Les programmes de France 2 vont, ce mardi soir, être chamboulés pour laisser place à la diffusion d'un grand concert de solidarité pour les victimes des séismes du 6 février 2023 en Turquie et en Syrie, qui ont fait au moins 52.000 morts et détruit des milliers d'habitations. Organisé à l'Olympia, il sera animé par Stéphane Bern et Léa Salamé.

Ce n'est pas la première fois que la journaliste de 43 ans participe à un événement de solidarité. En 2020, elle avait pris part à une soirée d'hommage et de soutien au Liban, deux mois après l'explosion survenue sur le port de Beyrouth. Alors qu'un concert était également organisé à l'Olympia, elle se trouvait cette fois en duplex de la capitale libanaise. À quelques heures de cet événement en partenariat avec la Fondation de France, le Journal des Femmes vous dévoile cinq choses que vous ne savez peut-être pas encore sur cette journaliste engagée.

• Léa ne s'appelait pas Léa

Léa n'est pas le prénom que sa mère, arménienne, et son père, ancien ministre de la Culture et politologue, ont choisi pour elle. À sa naissance, le 27 octobre 1979 à Beyrouth, au Liban, la journaliste s'appelait Hala, ce qui lui a valu, à son arrivée en France, de nombreuses moqueries "En France, on prononçait Hala, Allah", a-t-elle confié au magazine Le Mensuel. "Je subissais des méchancetés inouïes parce qu'on liait mon prénom à celui d'Allah. [...] "C'était hyper violent à mes oreilles", avait-elle confié. Elle a donc décidé, à ses 12 ans, de changer de prénom et d'opter pour celui de Léa.

• Léa Salamé, blessée lors des attentats du 11 septembre

Léa Salamé a quitté le Liban à l'âge de 5 ans pour s'installer, avec sa famille, à Paris. Après avoir étudié à l'école Alsacienne, elle apprend le droit à l'université Panthéon-Assas puis à Sciences Po Paris. Lors de ce dernier cursus, elle est amenée à partir un an, en 2001, pour suivre des cours à la New York University, aux États-Unis. Située "à trois blocs du World Trade Center", comme elle l'expliquait en septembre 2021 dans On est en direct (France 2), elle s'est trouvée au plus proche des attentats du 11 septembre. "On a tous été propulsés par terre, jetés par terre, éraflés de partout", s'est-elle souvenue. Jusqu'à sa participation à l'émission de Laurent Ruquier, où les images de l'effondrement des deux tours ont été diffusées, elle n'a jamais réussi à regarder ces vidéos.

• Un coup de foudre en plateau

Dans une interview donnée à Marie France, en kiosques depuis le 3 mars, Léa Salamé raconte avoir eu un coup de foudre pour Raphaël Glucksmann sur le plateau d'On n'est pas couché le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis. "Concentrée sur mes relations amoureuses, mes objectifs, ma carrière, j'éludais la question d'avoir un enfant", dit-elle. Cette rencontre avec le député européen "a fait l'évidence". "Un homme m'a donné envie de devenir mère. En six mois après, j'étais enceinte", se souvient la star du PAF. Elle a ainsi donné naissance, en mars 2017, à Gabriel.

Dans son émission, Quelle Époque!, diffusée en deuxième partie de soirée sur France 2, la journaliste a cependant précisé le 11 mars dernier qu'elle vivait aussi avec Alexandre, l'aîné de son compagnon, âgé de 11 ans.

• Sa carrière en pause ?

"Je suis en réflexion sur mon avenir avec la direction de France Inter", a affirmé Léa Salamé le 27 février à Puremédias. La journaliste, qui se réveille aux aurores depuis 2014 pour co-présenter la matinale avec son confrère, Nicolas Demorand, révèle vouloir changer l'ordre de ses priorités. "Je dois m'occuper de mes enfants. J'ai une famille. Depuis que mon fils est né, je ne prends jamais le petit-déjeuner avec lui et je ne l'emmène jamais à l'école", regrette-t-elle, même si elle affirme se rattraper le soir en s'occupant "du dîner, du bain et du coucher". "Il y aura sans doute des évolutions l'an prochain", fait savoir Léa Salamé, qui a déjà renoncé aux émissions politiques de la semaine sur France 2.

• Elle a reçu un tueur en série (vive polémique)

Samedi 11 février 2023, Léa Salamé a reçu dans Quelle Époque ! Charles Sobhraj, alias "Le Serpent". Soupçonné d'avoir commis une vingtaine de meurtres en Asie dans les années 1970, le septuagénaire avait été condamné au Népal, en 2004, à la prison à vie pour le meurtre d'une touriste américaine et de son ami canadien en 1975. Il a finalement été libéré par la Cour suprême du Népal le 21 décembre 2022 à cause de ses problèmes de santé, avant d'être rapatrié en France. Son histoire a inspiré une série Netflix, Le Serpent, dans laquelle Tahar Rahim incarne le rôle du tueur en série.

Vivement critiquée pour l'avoir convié, la journaliste a reconnu, dans une interview accordée à Puremédias le 25 février, avoir eu "des doutes".  "Ce n'est pas évident. Il n'empêche que le type a passé la moitié de sa vie en prison. Il a purgé sa peine", a-t-elle justifié, attirant l'attention sur le fait que l'interview a été diffusée à 1h du matin, alors que TF1 avait proposé à cet homme un entretien diffusé à 19h, dans Sept à huit.