"De la jalousie post-mortem" : Nathalie Marquay-Pernaut en guerre contre Jacques Legros

D'ordinaire très discret, le journaliste de TF1 Jacques Legros a décidé de s'exprimer à cœur ouvert dans son livre Derrière l'écran, 40 ans au cœurs des médias à paraître le 5 octobre prochain. Et comme l'ont révélé nos confrères de Télé-Loisirs, il y fait même des révélations assez inattendues sur ses relations, parfois légèrement tendues, avec la star incontestée du JT décédée le 2 mars dernier après un long combat contre le cancer, Jean-Pierre Pernaut. Mais ces déclarations ne passent pas auprès de sa veuve Nathalie Marquay-Pernaut !

Jacques Legros raconte Pernaut : ce jour où il a "éclaté"

Alors que la sortie du livre en question n'est prévue que pour le 5 octobre prochain, des extraits ont tout de même été dévoilés par Télé-Loisirs. Un épisode de la vie de l'homme de 71 ans a particulièrement attiré l'attention puisqu'il concerne Jean-Pierre Pernaut. Son remplaçant depuis 1997 pointe du doigt son "immaturité" et ses "jugements à l'emporte-pièce". "On lui avait installé un mini-studio automatique. Mais il voulait garder le premier rôle et sollicitait l'équipe plus que nécessaire", continue-t-il. Avant de raconter : "De mon côté, je ne savais jamais de quoi il allait parler. Il rechignait à partager. Il voulait de plus en plus prendre la main sur l'ensemble du journal. Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu'au jour où j'ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu'il voulait faire le journal à ma place, qu'il vienne le faire !".

Quant à ses relations avec le présentateur phare de la une, Jacques Legros les décrit comme "bonnes" mais "moins lisses et plus distantes qu'on l'imaginait". "Comme tout personnage, il avait ses excès et ses points faibles", explique-t-il ensuite. "Au moment du confinement : nos relations se sont alors tendues. Il s'était durci. Mais si nous n'étions pas amis, nous n'étions pas non plus ennemis. C'était une relation professionnelle sincère et complètement normale. Nous nous sommes toujours respectés", conclut-il enfin. A la remarque, par ailleurs très juste, du journaliste, "On va vous reprocher d'égratigner le mythe Pernaut ?", le présentateur répond : "C'est possible (…) Je décris Jean-Pierre comme il était, tout simplement". Voilà qui a le mérite d'être clair. 

Nathalie Marquay-Pernaut agacée par les propos de Jacques Legros 

Invitée à réagir à ces déclarations dans Le Morning sans filtre de Virgin Radio ce 27 septembre, Nathalie Marquay-Pernaut s'est montrée agacée. Et c'est peu de le dire. La veuve du journaliste a même réglé ses comptes avec "le joker de TF1". "J'ai complètement halluciné", a-t-elle commencé. Et de poursuivre : "Monsieur Jacques Legros oublie qu'il n'était que son joker et il permet de se plaindre, qu'à cette époque, Jean-Pierre veuille garder la main sur le contenu du journal. Mais c'était qui, pendant plus de 30 ans, qui a donné le ton du "13 Heures"? À qui a-t-on attribué les résultats d'audience ? Je suis vraiment désolée si cela le perturbait de ne pas avoir les sujets à l'avance mais Jean-Pierre, à la différence de Jacques Legros, travaillait à l'instinct, sans prompteur avec ses coups de gueule en direct appréciés par son public".

Visiblement furieuse, Miss France 1987 ne s'est pas arrêtée là et a dénoncé des "coups de p*te" de la part de Jacques Legros. "Pendant le confinement, il faisait des sujets et, au démarrage, Jean-Pierre devait avoir quinze minutes d'antenne. Mais Jacques Legros faisait à chaque fois des sujets très très longs ce qui fait que, vers la fin, il ne lui restait plus que six minutes d'antenne. Franchement, ce n'était pas du tout sympa", a-t-elle déclaré.

Selon elle, cette prise de parole au sujet de son mari décédé n'est qu'une volonté de faire le buzz qui "ressemble à de la jalousie post-mortem". Et Nathalie Marquay-Pernaut de conclure : "Quel manque de respect pour notre famille en deuil et pour les téléspectateurs du journal (…) Heureusement que Jean-Pierre n'est pas là pour lui répondre". Pour le moment, Jacques Legros n'a pas tenu à réagir.