Brigitte Bardot : Macron, son fils et les obsèques de Belmondo jetés avec l'eau du bain

Brigitte Bardot n'a pas dit son dernier mot. Pour Le Parisien Week-end, la pasionaria des animaux a dit tout haut ce qu'elle pensait du Président et des adieux à son ami Jean-Paul Belmondo... B.B a aussi fait des confidences sur son fils Nicolas, son absence d'instinct maternel et son envie d'en finir.

Brigitte Bardot : Macron, son fils et les obsèques de Belmondo jetés avec l'eau du bain
© Brigitte Bardot en 2007 Reporters/ABACA

"Je me dis que j'ai donné un sens à ma vie". Dans les colonnes du Parisien Week-end, Brigitte Bardot s'est livrée à coeur ouvert sur son combat pour la lutte animale, pour qui elle œuvre contre vents et marées avec la Fondation qu'elle a créée en 1986.
Retirée du monde médiatique, l'ex-icône, qui soufflera ses 87 bougies le 28 septembre, s'est reconvertie en véritable pasionaria des animaux, recluse au coeur de sa propriété de La Madrague aux côtés de son mari Bernard d'Ormale. L'ancienne actrice a trouvé une cause qui l'anime au plus profond... Et qui l'a poussée à se rendre à l'Elysée à plusieurs reprises. Si elle assuré que Valéry Giscard d'Estaing l'avait à l'époque soutenue pour "les bébés phoques", il n'en est visiblement rien d'Emmanuel Macron.

Brigitte Bardot : Macron "absolument nul"

Peu de temps après son élection en 2017, l'actuel Président de la République lui a "demandé de venir le voir" afin qu'ils puissent aborder ensemble "les choses les plus graves, les plus urgentes en matière de souffrance animale." A l'issue d'un rendez-vous qui aurait duré "une heure et demie", Emmanuel Macron"semblé ignorer totalement ces sujets"... "Il n'y comprenait rien. Il était choqué, bien sûr, de ce que je lui disais, mais il pensait que le plus gros avait déjà été fait", a lancé Brigitte Bardot dans le Parisien. Une entrevue qui ne s'est donc pas révélée concluante pour la comédienne de la Nouvelle Vague, puisque le Chef de l'Etat aurait été "absolument nul", selon ses dires. De quoi "désillusionnée" B.B, qui a confié son "ras-le-bol" et son "mépris terrifiant pour une certaine humanité". 

Brigitte Bardot : son avis sur les obsèques de Jean-Paul Belmondo 

Eloignée des caméras et plateaux de tournage depuis plusieurs décennies - "le cinéma actuel, c'est de la merde" - Brigitte Bardot a en revanche été très attristée par le décès de son ami Jean-Paul Belmondo, le 6 septembre dernier. "Jean-Paul était un homme adorable. Il venait me voir. Il avait adopté des chiens à ma fondation. C'était un ami que je ne voyais pas très souvent, mais il était tellement gentil, généreux, rigolo, malgré son horreur d'AVC qui l'avait beaucoup diminué. Il continuait à être charmant, ne se plaignait jamais. Je l'aimais beaucoup", s'est-elle souvenue.
Malgré toute la sympathie à l'égard de son copain, la muse de Gainsbourg n'a pas assisté aux funérailles publiques aux Invalides, qu'elle n'a pas trouvées de bon goût: "Ses obsèques aux Invalides, avec le gouvernement et tout le reste, je ne pense pas qu'il aurait aimé cela. Ce n'était pas un type à grand spectacle. Je n'aimerais pas cela pour moi".

Brigitte Bardot parle de son fils Nicolas

B.B a également évoqué lors de cet interview son fils unique Nicolas Charrier, qu'elle a eu avec Jacques Charrier en 1960. Le sex-symbol des 60's n'a jamais ressenti la fibre maternelle et pour cause : dans son autobiographie, elle a confié que sa grossesse avait été "neuf mois de cauchemar", comparant son bébé à une "tumeur". Aujourd'hui, les liens sont distants avec Nicolas, qui a depuis refait sa vie en Norvège...
Questionnée par le Parisien sur sa maternité, Brigitte Bardot, devenue grand-mère, a affirmé: "J'ai eu un enfant, mais on ne peut pas dire que cet enfant, le pauvre, est venu au bon moment et m'ait apporté ce qui me manquait", avant de poursuivre : "Il me manquait beaucoup de soutien, il me manquait des parents, des gens qui m'aident à vivre. Je n'avais pas cela. Du reste, j'ai beaucoup de fois voulu supprimer ma vie car elle ne me convenait pas".

 

Brigitte Bardot "préfère la mort" et se fiche de sa tombe

Victime d'un succès qui lui a échappé, B.B aurait parfois voulu se voir six pieds sous terre. C'était sans compter les animaux, qui "l'ont sauvée", comme l'a écrit dans une missive Alain Delon.
A 87 ans, Brigitte Bardot n'hésite pas à évoquer sa fin sans tabou. "Je préfère la mort à la maladie. Voilà… Je préfère une mort, tac, boum, et on n'en parle plus, à une souffrance longue et irréversible. Et puis, je me fous de là où on m'enterrera. Ce n'est pas mon problème, ce sera celui des autres!"