"Je souhaite chaque matin leur mort", Yann Moix attaque dur

Dans un entretien accordé à Paris Match ce jeudi 20 mai, Yann Moix s'est confié non sans haine ni violence sur ses rapports houleux avec ses parents. Des propos choc qui viennent s'ajouter à une longue liste de sorties explosives.

Dans son roman Orléans paru en 2019, Yann Moix s'ouvrait pour la première fois sur les terribles sévices que lui auraient fait subir ses parents pendant son enfance.
Accusés d'avoir battu leur propre fils, les parents de l'ancien chroniqueur de On est pas Couchés avaient reconnu avoir "probablement mal agi", et s'étaient défendu en affirmant que "tout ce qui est relaté dans Orléans n'est que pure affabulation".

Dans un entretien à Paris Match paru ce jeudi 20 mai, Yann Moix revient sur ses propos et les amplifie.

"Leur existence me révolte"

"Voilà deux décennies que je n'ai pas vu mes parents et je souhaite chaque matin leur mort. Leur existence me révolte", assène Yann Moix dans Paris Match.

Son frère aussi en prend pour son grade, lui qui a soutenu la version de ses parents et ne lui a donc pas apporté son soutien lorsqu'il en avait besoin. "Quant à mon frère, c'est foutu, il a assisté à tout, il a été la cause de mes coups, enfant, il s'est identifié à moi de façon maladive, il est terrifiant", dévoile l'écrivain.

Heureusement pour lui, Yann Moix a toujours pu compter sur le soutien infaillible de sa grand-mère, 95 ans aujourd'hui, qui a été une présence rassurante dans ces années difficiles.

À son sujet, l'écrivain raconte dans son entretien à Paris Match: "Reste ma grand-mère bien-aimée, Simone, 95 ans. Ma mère l'avait appelée avant la sortie d'Orléans, en lui disant: 'C'est bon, il est fini, on va le détruire'. Eh bien ils n'ont pas réussi. Mes ennemis ont vidé toutes leurs cartouches."

"Je ne cherche pas pour autant les jeunettes"

Ces déclarations, forcément percutantes, s'ajoutent à la longue liste du réalisateur de Podium.

En 2019, Yann Moix suscitait la polémique en affirmant ne pas être attiré par les femmes de plus de 50 ans.

Toujours dans Paris Match, il revient sur ces propos et tente de les nuancer. Il explique: "C'était évidemment psychanalytique... Il y a des femmes de 50, 60 ans magnifiques, mais personne ne peut nier que le physique est plus agréable à 25 ans. Je ne cherche pas pour autant les jeunettes, une différence de dix ans me paraît idéale". Voilà pour l'explication de texte..

Dans On est pas couchés, l'essayiste avait également tenu des propos irrévérencieux et tiré à bout portant. "J'ai envie de me pendre quand je vous entends", "Ce livre est une sorte de chose informe", "Vous n'êtes ni géniale, ni grande, ni vraie" avait-il lancé à différents invités de l'émission dont il ne goûtait guère le travail....

On se souvient également de son clash avec Michel Onfray sur la Syrie, survenu pendant l'une de ses premières participations. "On parle de centaines de morts potentielles et vous me parlez de BHL et Grasset? C'est honteux et indigne de vous, (...) vous me décevez au carré!"