Guy Carlier, au secours de Pierre Ménès : il dénonce la "confrérie des gros heureux"

Guy Carlier a dénoncé des critiques "inadmissibles" envers Pierre Ménès et pointé du doigt la "confrérie des gros heureux"...

Guy Carlier, au secours de Pierre Ménès : il dénonce la "confrérie des gros heureux"
© Guy Carlier, en mai 2016 à Paris par IBO/SIPA

"Ce qui se passe actuellement avec Pierre Ménès est absolument inadmissible". Guy Carlier dénonce une injustice. Alors que les comportements déplacés de Pierre Ménès ont été fustigés dans le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, de Marie Portolano, de nombreuses critiques ont été formulées à l'encontre du chroniqueur du Canal Football Club... dont certaines, sur son poids. "Ce qui est inadmissible, c'est qu'au nom d'un jugement sur ça, on le lynche sur son poids", s'est indigné Guy Carlier, sur le plateau de Good Morning Week-end dans Non Stop People.

Guy Carlier prend la défense de Pierre Ménès

Guy Carlier, qui avait confié avoir perdu 160 kilos, a dénoncé une "succession d'humiliations" envers Pierre Ménès.

Et d'expliquer : "Vous lisez les commentaires, dès qu'il y a une info qui sort sur Ménès sur cette histoire de documentaire de Canal, c'est scandaleux. Imaginez que Pierre Ménès soit gay ou noir, vous n'assisteriez pas au même déferlement. On vous traiterait de raciste ou d'homophobe. Mais bien entendu, on peut y aller sur les gros".

Pour le père du YouTubeur Carlito, "il y a des discriminations 'nobles', c'est-à-dire que c'est politiquement incorrect, mais les 'gros', on a le droit".

Guy Carlier pointe du doigt la "confrérie des gros heureux"

Guy Carlier a également défendu l'émission Opération Renaissance, diffusée sur M6 en début d'année, et qui avait été accusée de grossophobie sur la Toile. Le programme proposait de suivre plusieurs adultes qui luttaient contre leur obésité morbide.

"Je ne crois pas à la confrérie des gros heureux (...) L'obèse malade en surpoids et en addiction compulsive sur la bouffe, comme l'alcoolique, comme le drogué, c'est une souffrance permanente et une solitude", a asséné le chroniqueur qui a pesé jusqu'à 250 kilos.

"Si vous faites ça, c'est comme si vous faisiez un programme pour montrer les dangers par exemple de l'héroïne ou de l'alcoolisme. Vous suivez le gars et il va jusqu'au bout de son délire, comme il le fait toutes les nuits. C'est très dur, mais il faut aller là", a-t-il déclaré, avant de préciser qu'il aurait accepté de participer au programme de M6, bien que "cela aurait été très trash".