Enora Malagré, addict à l'alcool et la drogue ? Ses "pulsions"

Enora Malagré s'est livrée dans son ouvrage "Un Cri du Ventre", qui retrace son parcours entre endométriose et autodestruction. Sur Europe 1, Christophe Hondelatte a raconté le témoignage de l'animatrice "en souffrance", entre shots, shit et cachets...

Enora Malagré, addict à l'alcool et la drogue ? Ses "pulsions"
© Enora Malagré JP PARIENTE/SIPA

Enora Malagré doit cohabiter avec l'endométriose au quotidien. Une maladie pesante et douloureuse qui l'empêche de donner la vie... Dans son livre Un Cri du Ventre paru en 2019, la jolie quadragénaire s'est confiée sur son calvaire et sa descente aux enfers, en proie à des pulsions et des addictions dangereuses. Le 31 mars, Christophe Hondelatte a relaté le récit de la journaliste au micro de son émission Hondelatte raconte sur Europe 1.

Enora Malagré face à ses "démons"

Malgré sa lutte acharnée pour devenir mère, l'ex-chroniqueuse de TPMP a vécu plusieurs fausses couches. Des épreuves difficiles qui l'ont entraînée dans une spirale infernale...
Epuisée, Enora Malagré a tenté de mettre fin à la douleur en passant par "des shots de Rhum", "des jointset des médicaments. Des vices destructeurs qui ont finalement eu l'effet inverse sur la comédienne.

"Les démons sont à ma porte, je recommence à sombrer", a-t-elle dévoilé à travers la voix de Christophe Hondelatte. "Il faut que j'arrive à faire la part des choses entre mon endométriose et mes pulsions d'autodestruction. Qui était là le premier ? Qui est responsable de l'autre ? Je mélange mes souffrances. Mais elles sont toutes à moi".

Comment elle a vaincu ses addictions

Par sa force de caractère, Enora Malagré a finalement réussi à mettre la tête hors de l'eau.

La jolie blonde a repris le contrôle de sa vie avec des gestes simples: "Augmenter la fréquence de mes séances chez le psy, faire plus d'exercices de respiration, pour mieux contrôler mes hormones capricieuses".

Elle a également décidé de ne plus céder à la tentation en jetant toutes les bouteilles d'alcool de son domicile.

"La boisson est désormais bannie de mon appartement et de mes soirées (...). J'ai décidé de ne plus faillir. Cette fuite large n'est pas celle d'une femme libre. Je pense à ma mère qui, malgré ses années sanglantes, n'a pas sombré dans la dépendance pour autant", a conclu Christophe Hondelatte, en reprenant les mots d'Enora Malagré.