Francis Lalanne atomise Macron et explose dans TPMP

Francis Lalanne a des convictions intimes (et très personnelles)... Et les défend corps et âme ! Invité sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste le 26 janvier, le chanteur de 62 ans a crée un vif débat en appelant Emmanuel Macron à la destitution.
Selon l'artiste, le chef de l'Etat aurait "menti" et "manqué à ses obligations", mettant "en danger la vie des Français" concernant la crise sanitaire qui frappe le monde entier depuis un an maintenant. En citant l'article 68 de la Constitution, l'artiste aux cheveux longs a fait part de ses intentions en direct de C8. 
"J'ai appelé à la destitution du président de la République et surtout j'ai lancé un appel à la représentation nationale (...) Je pense qu'on est pas 60 millions de procureurs, on est 60 millions de prisonniers de ce monsieur.  (...) Il m'inquiète énormément. Je pense qu'il n'est pas tout à fait maître de ce qu'il dit, de ce qu'il fait. Ce qui est grave en ce moment, c'est que nous ne sommes plus dans un État de droit", a-t-il ainsi assuré, sûr de ses idées.

Lalanne démasqué et en colère se barre... et...

Des propos plutôt scandaleux pour les chroniqueurs présents dans l'émission de Cyril Hanouna... A commencer par Bernard Montiel, qui a rapidement répliqué en répondant que pour un tel projet, il faudrait l'accord de "58 députés et 35 sénateurs".

Puis Nicolas Pernikoff a rappelé que le chanteur en cuissardes était "domicilié en Belgique".

Des remarques qui ne sont pas vraiment passées pour Francis Lalanne, qui a choisi de quitter une première fois le plateau. Avant de revenir en déclarant: "Je devais avoir un entretien avec Cyril, je devais parler de mon point de vue, mais je n'étais pas d'accord pour être l'objet d'un procès, être pris à parti...".

Les tensions sont ensuite montées crescendo à l'entrée des médecins Jimmy Mohamed et Martin Blachier.

Après un court instant face aux deux hommes, le père de famille est encore sorti, pour venir s'asseoir à nouveau...  Puis de s'en aller une troisième fois lorsque Jimmy Mohamed lui a rappelé de porter son masque dans les couloirs. 

"J'ai peut-être tort et j'ai peut-être raison. Il y a des gens qui pensent comme moi et ça n'engage que moi", s'est exclamé Francis Lalanne visiblement agacé par les propos des autres invités qui lui reprochaient sa confusion.

Hors de lui à la fin du débat, le poète fantasque a finalement lâché: "Monsieur, ne me traitez pas de paranoïaque parce que je m'en vais tout de suite. Ne vous attaquez pas à moi, répondez-moi sur mes arguments ok !".

Une tribune polémique

A l'origine de cette altercation, une tribune inspirée d'Emile Zola intitulée J'Appelle et lancée le 22 janvier sur le site de France Soir.

A l'intérieur de celle-ci, le sexagénaire engagé auprès des Gilets Jaunes aurait demandé aux forces armées de "mettre à pied les auteurs du Coup d'Etat", à savoir le Président de la République en personne...

Et de les faire "comparaître devant un tribunal constitué en Haute Cour pour qu'ils aient à répondre du chef de haute trahison".