Balmain et sa campagne fraternelle automne-hiver 2015-2016

Les liens du sang sont à l'honneur de la nouvelle campagne Balmain. En parfait porte-drapeau de la jeune génération, le directeur artistique Olivier Rousteing, âgé de 29 ans, s'est emparé des réseaux sociaux pour dévoiler la campagne automne-hiver 2015-2016 de la maison, dont il réfère à travers le hashtag #BalmainUnconditionalLove. Pas moins de quatre affiches ont ainsi été postées sur Facebook, Twitter et Instagram, mettant en scène des duos de charme qui incarnent la relève du mannequinat.

Dans le décor clair-obscur d'un monument de style gothique, qui met dans la lumière les créations éclatantes signées du jeune designer, on découvre un premier tableau envoûtant. Kendall Jenner, mannequin en vogue et bonne amie du designer, et sa cadette Kylie, qui effectue pour sa part sa première apparition dans une campagne pour une maison de luxe, posent lascivement sur le sol, yeux dans les yeux. Les sœurs Bella et Gigi Hadid sont également présentes, binôme montant de l'industrie, également passé par la case télé-réalité avant de figurer dans les pages des plus grands magazines. La Portoricaine Joan Smalls, qui fait elle aussi partie de la Balmain Army, pose avec sa soeur Erika, tandis que le dernier visuel de la campagne Balmain réunit les portugais Fernando et Armando Cabral.

Olivier Rousteing, qui donnait un coup de fouet à la maison qu'il dirige en annonçant son imminente collaboration avec l'enseigne H&M, poursuit donc le changement d'image progressif qu'il insuffle à Balmain en mettant les héritiers du métier au cœur de sa nouvelle campagne. Le styliste bordelais a décidément bien compris que pour capter l'attention du public, il était important de s'adapter aux mutations de l'industrie et évoluer dans sa manière de communiquer. Et si cela signifie s'appuyer sur la jeune génération d'influenceurs, hyper-connectée et fédératrice, ainsi soit-il : Rousteing joue le jeu à fond. Tant et si bien que, malgré l'opulence des pièces portées dans cette série de clichés photographiés par Mario Sorrenti – des franges scintillantes, des rayures dorées ou des perles brodées – , les sujets éclipseraient presque les vêtements. C'est dire !