Symphony of the Seas : on lève le voile sur le paquebot

Fin mars, le Symphony of the Seas a quitté le port de Malaga en Espagne pour une croisière pré-inaugurale jusqu'à Barcelone. Invité par son armateur américain Royal Caribbean, le Journal des Femmes a pris la mer sans mal. Retour sur 48h à bord du "plus gros paquebot du monde".

Symphony of the Seas : on lève le voile sur le paquebot
© Royal Caribbean

Naviguer bien, naviguer plein
25e navire de la flotte Royal Caribbean Cruise et 13e livré par le chantier naval STX de Saint-Nazaire après 36 mois de chantier, le Symphony of the Seas nous est présenté comme "le plus grand paquebot au monde". Force est de reconnaître que sur le papier, ses dimensions en imposent : 72 mètres de hauteur, 362 de long et 66 de large, pas étonnant que l'on ait aperçu le monstre naval de l'avion. Une fois à bord, les milliers de badauds venus le shooter avant son départ ressemblent à des fourmis. Si ceux-là sont restés sur le port de Malaga, quelques centaines de privilégiés (dont nous) sont montés à bord. Autant dire, rien par rapport à la capacité de près de 5500 passagers que peut accueillir le Symphony of the Seas. Pour faire naviguer ses 228 000 tonnes, le navire aux 2579 cabines en a aussi sous le capot : 4 moteurs pour 127 000 chevaux. Immense.

Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense
Et de l'immense, sur le Symphony of the seas, il y en a, autant pour les petits que les grands enfants. "L'un des piliers de la réussite, ce sont les activités" affirme fièrement Stéphane Grillon, le directeur commercial France de Royal Caribbean International. En la matière, la compagnie a mis le paquet sur le paquebot. Dès l'arrivée à bord du navire, c'est sur la Royal Promenade qu'on atterrit (amerrit diront les puristes). Ont pignon sur cette "rue" au décor grandiloquent, boutiques de luxe et restaurants. Bercée par le chant des groupes de musiciens qui s'enchaînent, on s'y balade avant de se laisser happer par les activités du Boardwalk, une avenue extérieure où s'étendent jeux d'arcades et carrousel.

© Alice Thierry de Ville d'Avray

Le tournis nous gagne lorsqu'on aperçoit l'arrivée de l'Ultimate Abyss, plus grand toboggan en mer offrant une chute de presque 10 étages.

© Alice Thierry de Ville d'Avray

Pas question de passer à côté de cette machine à frissons. Pour rejoindre la plate-forme de départ située 35 mètres plus haut, on emprunte l'un des 24 ascenseurs - le minimum pour desservir les 16 ponts passagers du navire. L'élévateur nous dépose au pont 16, où l'on découvre en chemin la Pool and sport zone. Mini golf, simulateurs de surf, piscines et tyroliennes amusent déjà les croisiéristes.

© Alice Thierry de Ville d'Avray ​

On se promet de revenir prendre la vague en pleine mer et de s'envoyer en l'air. Mais avant, on se jette dans la gueule du poisson aux dents acérés pour une glissade étourdissante.

© Alice Thierry de Ville d'Avray

Les sensations fortes ça creuse : direction l'un des multiples restaurants du navire.

Femme à bord, la cuisine s'améliore… que l'on dit chez les marins !
N'ayant pas pu visiter les cuisines, on ne connaît pas la proportion de femmes parmi les 350 chefs cuisiniers, mais ce que l'on a pu goûter était plutôt une bonne pêche. Stand de hot dog, bar à salades, pizzeria, buffet libre-service ou encore restaurants mexicain et de fruits de mer (nouveautés) : même si l'on n'aborde pas la grande gastronomie, il faudrait être fine bouche pour ne pas trouver son bonheur parmi les 22 tables thématisées (et décorées en conséquence) dont 7 inclus dans la formule de base.

© ​ Alice Thierry de Ville d'Avray ​

Pour l'heure, nous voilà repue. On hésite entre s'élever à 10 mètres de hauteur en crapahutant sur l'un des deux murs d'escalade du navire ou s'étendre sur l'un des transats mais…

… Le marin se distingue par son aptitude à pratiquer la sieste à toute heure, en tous lieux, par tous les temps
C'est donc la sieste qui l'emporte. Que ce soit sur les balcons des cabines ou sur l'un des transats situés sur les espaces de solarium et en bord des deux piscines extérieures, les équipements destinés à la détente ne manquent pas.

© ​ Alice Thierry de Ville d'Avray ​

L'on découvrira d'ailleurs que le Symphony of the Seas est équipé d'un SPA. La base n'est-ce pas ? Encore une activité à tester mais pour l'heure, c'est dans notre cabine que l'on se dirige.

J'en connais un qui a appelé son bateau Vendredi 13. Faut pas être con ! Il est parti en mer et a coulé
La nôtre (de cabine) est située au pont 14 or, en la rejoignant, un détail nous interpelle. Il n'y a pas de pont 13. Pas question de s'encombrer d'un chiffre porte-malheur apprend-on. Sur un navire, la sûreté avant tout. Pour s'en rappeler à son bon souvenir, les croisiéristes sont d'ailleurs invités à assister au "muster drill" - exercice général d'évacuation - pendant lequel un court-métrage est diffusé sur grands écrans. On y découvre une espionne - mélange de James Bond et Tomb Raider - missionnée pour neutraliser un méchant enfreignant les règles d'usage et de sécurité à bord du paquebot. Ludique (trop ?).

Bar à bord, rhum à ras-bord
Plus on déambule sur le navire, plus on comprend qu'il n'y a pas de limites au divertissement.

© ​ Alice Thierry de Ville d'Avray ​

"Outre les activités, les spectacles sont l'un des autres piliers de la croisière " insiste Stéphane Guillon qui nous conseille de ne pas manquer l'un des shows proposés dans le Grand Théâtre (où se jouent des comédies musicales dignes de Broadway) et sur la patinoire (terrain de de laser game en journée). Bon public, l'envie nous prend de trinquer à la soirée qui s'annonce festive. Direction le Bionic Bar, l'une des nombreuses curiosités du paquebot. Inutile de chercher le barman sexy : au comptoir, ce sont deux robots qui s'agitent pour composer des cocktails sur commande. (Presque) aussi fascinant que le beau serveur. 

© ​Alice Thierry de Ville d'Avray ​

Bon vent
Avec toutes ces distractions, on en oublierait presque qu'on est à bord d'un paquebot. C'est sans compter le top départ, donné sur les coups de 22h par un impressionnant feu d'artifice. Sans un remous, le géant des mers quitte le port pour mettre le cap vers le nord. Pour ses croisiéristes la soirée ne fait que commencer et s'ils tanguent, il y a fort à parier que ce ne sera pas à cause du bateau…

© ​Alice Thierry de Ville d'Avray ​

Plus d'infos sur le site Royal Caribbean