Rock en Seine : une soirée, deux concerts, trois continents

Hier soir, on a voyagé de Paris, au Cap et direction l'Australie en seulement quelques heures. L'édition 2018 de Rock en Seine a commencé en beauté.

Rock en Seine : une soirée, deux concerts, trois continents
© Crédit photo : Olivier Hoffschir

Avec Rock en Seine vient la fin de l'été. Le dernier week-end des grandes vacances vibre au rythme des guitares dans le beau parc de Saint-Cloud. Cette année, on y a ajouté les blousons, écharpes, sans aller jusqu'aux bonnets mais c'était moins une. Il faisait frisquet entre le stand de raclette, le bar à vin et les multiples scènes de Rock en Seine. On s'était dit qu'on allait devoir (beaucoup) danser pour réchauffer tout ça. Et le concert de Die Antwoord, comme une réponse au problème cité plus haut, a commencé. 

"Hello Paris, you're so cute !" entame la voix trafiquée à l'hélium de la chanteuse Yo-landi Vi$$er. Elle porte une énorme robe doudoune à capuche qui nous donnerait bien envie de s'y glisser. Avec son look d'elfe, la jeune femme d'un blond albinos électrise la scène au rythme d'un son aussi psychédélique que... possible. Le public se délie à mesure que le soleil se couche sous ce rap électro venu d'une autre planète, pour sûr très contagieux. En un coup de fermeture éclair, la chanteuse se débarrasse de sa doudoune et nous emmène avec elle dans la chaleur d'un coucher de soleil d'Afrique du Sud. Il n'aura fallu que deux chansons à Die Antwoord pour nous faire voyager dans leur univers ovni.

Prochain vol, Byron Bay

On avait commencé à remonter l'échelle du thermomètre et il était clairement hors de question de s'arrêter là. À quelques dizaines de mètres allait commencer le concert ensoleillé des jeunes Australiens de Parcels. Avec son look aux allures de Beatles et ses notes qui flirtent jusqu'à l'électronique de Daft Punk, Parcels continue de réchauffer le public qui connaît sur le bout des doigts chacune des chansons du groupe. "And cold October won't call your bluff, Cause you make it dangerous, When you're playing games of luck". Une recette rock électro parfaitement maîtrisée qui nous a fait danser depuis Paris jusqu'aux plages de Byron Bay.