On y était : Calogero nous fait "Voler de Nuit" en concert

Avant d'entamer sa tournée, le "Liberté Chérie Tour", Calogero a investi la scène parisienne de l'Européen, les 26,27 et 28 février. Dans une atmosphère intimiste et extatique, le chanteur a revisité son répertoire et présenté les titres de son dernier album, "Liberté Chérie". Le Journal des Femmes vous fait revivre ce concert exceptionnel.

On y était : Calogero nous fait "Voler de Nuit" en concert
© SADAKA EDMOND/SIPA

Avant d'entamer une nouvelle aventure, Calogero retourne aux sources. Le chanteur a fait ses débuts à l'Européen, petite salle parisienne de 300 personnes, située place de Clichy, dans les années 1990. Par gratitude ou par nostalgie, il s'est produit sur cette scène si chère à son cœur le temps de trois concerts, les 26, 27 et 28 février, avant de se lancer dans son " Liberté Chérie Tour ", dès mars 2018.

Un lieu familier

Les lumières s'éteignent, Calogero entre en scène, sourire aux lèvres, regard déterminé. Il est comme à la maison. Accompagné de sa guitare et de ses quatre musiciens, il entonne les premières mélodies de Liberté Chérie, le titre de son nouvel album. Puis, l'artiste, en symbiose avec son public, nous invite à Voler de Nuit avec un morceau particulièrement exaltant. Mais si le chanteur est venu présenter son nouvel album, il met un point d'honneur à faire revivre ses anciens morceaux, comme celui qui lui a permis de démarrer sa carrière : En Apesanteur. " C'est avec cette chanson que l'on s'est rencontrés ", lance-t-il à la foule en liesse. Et le public de chanter le refrain à pleins poumons. Les titres s'enchaînent, des plus connus comme Face à la mer ou Un jour au mauvais endroit, aux plus récents tels que Fondamental ou On se sait par cœur.

L'hypnotiseur 

"En général, quand les gens se rassemblent, ce n'est pas bon signe… À part dans les concerts et les spectacles", déclare-t-il avant d'entamer, au piano, la mélodie du Vélo d'hiver, un morceau en mémoire des victimes de la rafle du Vel d'Hiv. Après l'euphorie, vient le calme. Calogero, qui est parvenu à électriser la salle au début du concert, accomplit la prouesse d'y installer un silence imperturbable. Le public est hypnotisé. La parenthèse d'émotion se referme pour laisser place aux sons vibrants des basses et des guitares avec des titres dynamiques comme Julie et Le baiser sans prénom. Une ambiance Rock'n'Roll qui atteint son apogée lorsque le chanteur reprend Gabrielle de Johnny Hallyday, pour rendre hommage au Taulier.

La révérence

Deux heures de show plus tard, le concert touche à sa fin… ou presque. Calogero et son groupe rejoignent les coulisses avant de retourner sur scène pour le fameux rappel. "Chaque soir, j'ai peur que le public s'en aille avant le rappel", plaisante l'interprète de Face à la mer, qui entre temps, a enfilé le t-shirt qu'il portait sur la pochette de son premier album, Au milieu des autres. Après avoir fait vibrer la foule avec Je joue de la musique, Calogero entonne le dernier morceau de la soirée, Le Portrait. L'émotion est à son paroxysme. Un dernier regard rempli d'affection pour son public et le chanteur disparaît dans la pénombre. Pendant deux heures, nous étions "en apesanteur", il faut maintenant retourner sur Terre.

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