Roald Dahl et nos souvenirs de jeunesse

Steven Spielberg adapte au cinéma "Le Bon Gros Géant", le célèbre roman pour la jeunesse de Roald Dahl. Les rédactrices du Journal des Femmes retombent en enfance et partagent les souvenirs de lecture que leur évoque l'écrivain britannique.

Roald Dahl et nos souvenirs de jeunesse
© Metropolitan Film Export

Après les adaptations cinématographiques des romans Charlie et la Chocolaterie, Matilda, James et la grosse pêche ou encore Fantastique Maître Renard de Roald Dahl, c'est au tour de Steven Spielberg de réinterpréter l'univers de l'écrivain avec le Bon Gros Géant, en salles le 20 juillet. Dans leur jeunesse, les rédactrices du Journal des Femmes n'ont pas été insensibles aux écrits de l'auteur britannique... Témoignages.

Mon pote Charlie

J'ai dû lire Charlie et la Chocolaterie (et sa suite Charlie et le Grand ascenseur de verre) au moins 30 fois ! Ça me rassurait de connaitre l'histoire et du coup, je le ramenais avec moi à chaque vacances d'été pour me refaire la saga quand j'étais plus jeune. Charlie c'était un peu comme un pote de vacances que je retrouvais chaque été. 
J'ai toujours mes exemplaires originaux de l'époque, ils sont précieux, de vraies madeleines de Proust. Je compte les lire à ma nièce dès qu'elle sera assez grande : pour moi Roald Dahl (et en particulier Charlie) c'est le classique de base en lecture. 
Mathilde, rubriques Mode et Luxe

Coup de cœur scolaire

Pour ma part, j'ai lu Charlie et la Chocolaterie et Matilda lorsque j'étais au collège. J'ai adoré les deux livres. Matilda cela me fait surtout penser aux derniers jours avant les vacances scolaires, car on nous faisait souvent regarder le film (que j'adore autant que le livre, je prends toujours autant de plaisir à regarder !). James et la pêche géante je n'en ai vu que le film et je n'en ai aucun souvenir. Ca me rappelle surtout les après-midis que je passais devant Disney Channel... Je ne connais pas du tout ses autres œuvres, à part peut-être ses nouvelles qui sont beaucoup moins innocentes (et légèrement flippantes). Roald Dahl pour moi est synonyme d'une littérature agréable et de qualité, j'ai aimé tout ce que j'ai lu de lui.
Nella, rubrique Santé

Un auteur qui se dévore

Roald Dahl = Charlie et la Chocolaterie dont je me suis délectée de chaque page. L'univers, les personnages, l'histoire : tout me mettait en appétit dans ce roman fantasque. Jamais repue, je l'ai lu, relu et re-relu. D'ailleurs, je me le remettrais bien sous la dent prochainement. Y'a pas d'âge pour la gourmandise, n'est-ce pas ?
Alice, rubrique Cuisine

Des souvenirs fantastiques

La petite fille que j'étais n'a fait qu'une bouchée des livres de Roald Dahl. Matilda a longtemps été mon héroïne aux super-pouvoirs. A cause d'elle, j'ai passé de nombreux repas à essayer de déplacer le pot de sel par la pensée (en vain, évidemment). C'est aussi par la faute de l'auteur de Sacrées sorcières que j'ai cru que les femmes qui portaient des gants me voulaient du mal. Candide, moi ? Non, imaginative.
Fiona, rubriques Société et Couple

Un monde à part

Roald Dahl, c'est : un univers féerique, merveilleux et fantastique. Entre humour, poésie et épouvante (parfois), l'auteur emmène les enfants dans des contrées lointaines. James et la grosse pêche est certainement l'une des œuvres qui m'a le plus marquée : l'histoire de ce petit garçon orphelin est très cruelle. Il vit avec ces deux tantes qui le tyrannisent. Grâce à la magie, il découvre un microcosme fascinant à l'intérieur ... d'une pêche. C'est ça qui est génial chez Roald Dahl : dans la plupart de ses livres, les héros sont malheureux et n'ont pas une vie facile, mais ils s'en sortent grâce à une forme magique qui nous éblouit (Matilda, Charlie et la Chocolaterie). On frissonne avec eux.
Laura, rubriques People et Loisirs

Regardez la bande-annonce du BGG, en salles le 20 juillet :

"Bande-annonce "Le Bon Gros Géant""