Anna, Mia et Qu'est-ce Qu'on a (encore) fait au Bon Dieu, succès de l'année à l'international

Les films français ont rapporté 244 millions d'euros en 2019, a révélé Unifrance. La comédie Qu'est-ce Qu'on a (encore) fait au Bon Dieu se place en tête du classement des recettes à l'international avec 25,5 millions d'euros.

Anna, Mia et Qu'est-ce Qu'on a (encore) fait au Bon Dieu, succès de l'année à l'international
© UGC Distribution

Les chiffres du cinéma français à l'étranger sont encourageants, révèle l'organisme Unifrance à travers son rapport sur les entrées de l'année 2019. Les films français ont réalisé 40,5 millions d'entrées à l'international pour 721 films en exploitation, soit +1.25% d'entrées de plus qu'en 2018.  

+1,25% d'entrées à l'international pour les films français

Dans le top 10 des productions majoritairement françaises, c'est le film Qu'est-ce qu'on a (encore) fait au Bon Dieu qui a cumulé le plus de recettes à l'international, c'est-à-dire 25,6 millions d'euros.
En terme d'entrées à l'international, la comédie de Philippe de Chaveron qui attiré 3,3 millions de spectateurs, se place en troisième position derrière Anna de Luc Besson (4,35 millions d'entrées) et Mia et Le Lion Blanc de Gilles de Maistre (4,25 millions d'entrée). 

Les films d'animation français ont également attiré les spectateurs étrangers, puisque Astérix - Le Secret de la Potion Magique et Minuscule 2 ont enregistré respectivement  3, 13 millions et 1,07 millions d'entrées pour l'année 2019.

Des entrées internationales en hausse qui entrent dans la lignée de ceux de 2018, indique Unifrance sur le compte-rendu de son étude. Le plus gros client des films français reste l'Europe occidentale (19,1 millions de spectateurs), avec à sa tête l'Italie

Le cinéma français largement récompensé dans les festivals internationaux

Le cinéma français s'est également imposé dans les festivals internationaux, où il a occupé en 2019 la première place en nombre de films présentés au cours de 5 événements : Le Festival de Cannes, le Festival de Locarno, celui de Rotterdam, de San Sabastiàn et de Venice. Unifrance détaille : "En moyenne, sa présence s'élève à 19% des films sélectionnés, soit quasiment 1 film sur 5 proposés par les 10 plus grands festivals internationaux est une production française de financement majoritaire ou minoritaire."

Et la Vidéo à la demande ?

Sur les plateformes de SVOD, ou services de vidéos à la demande, Unifrance a réalisé une enquête inédite dans laquelle elle a analysé 56 diffuseurs dans 39 pays en excluant la France. Résultat : les films français représentent 2,4% des catalogues des plateformes SVOD.