120 BATTEMENTS PAR MINUTE : palpitant

Grand Prix du Festival de Cannes, "120 Battements par minute" mérite son statut d'œuvre incontournable. Le drame de Robin Campillo sur les années Sida frappe par son intensité, son importance et sa sensualité. Mieux qu'une claque, un cri du cœur.

120 BATTEMENTS PAR MINUTE : palpitant
© Memento Films Distribution

Plus qu'un coup de cœur, 120 Battements par minute est un coup au cœur. Le film de Robin Campillo appartient à ces œuvres qui vous font pulser de plaisir autant qu'elles vous font frémir d'émotion. Le réalisateur replonge au milieu des meetings d'Act-Up, à l'époque où le Sida tuait en silence. Pendant plus de 2h, le palpitant s'emballe au rythme des discours, des manifestations et des actions des personnages. De l'amour à la politique, de la vie à la mort, les saisissants Nahuel Perez Biscayart et Arnaud Valois (pour ne citer qu'eux), parviennent à célébrer la liberté et à crier l'envie d'exister. Avec rage, passion et sensualité. Cotillons et stroboscopes sont là pour imprégner la rétine pendant que les notes de Smalltown Boy de Bronski Beat imbibent les canaux lacrymaux jusqu'à l'apothéose : une fin criante d'amour et de réalisme. Le coup de grâce.

Le synopsis : Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.

""120 battements par minute", la bande-annonce"