Demolition, Sky, L'Avenir, ... nos coups de cœur cinéma du 6 avril
En avril, ne vous découvrez pas d'un fil, mais courez voir des films. La première semaine de ce nouveau mois ciné s'avère encore une fois très riche. Entre Jake Gyllenhaal, Diane Kruger et Matthias Schoenaerts, les cinéphiles seront comblé(e)s.
Avis de nouveautés dans les salles de ciné. Quelques pépites vont tenir le haut de l'affiche mercredi 6 avril 2016. En attendant l'arrivée des beaux jours, faites le grand plongeon avec Matthias Schoenaerts et Tilda Swinton dans A Bigger Splash. Si vous êtes un peu tendu(e), Jake Gyllenhaal pourra vous donner des cours de Demolition. Vous pourrez dans tous les cas regarder vers le Sky en espérant un meilleur Avenir...
Demolition, de Jean-Marc Vallée, met en scène un personnage soudainement privé de ses émotions et indifférent à tout après la mort de sa femme. Jake Gyllenhaal incarne cet homme avec justesse, intensité et retenue dans un film puissant qui nous questionne sur notre capacité à nous émanciper d'un quotidien parfois étouffant.
Retrouvez notre interview de Jake Gyllenhaal ici.
Voyage poétique dans les sensations d'une femme blessée à travers sa renaissance aux confins de l'Ouest américain, SKY est road-movie réussi tant il est porteur d'espoir. De Vegas au Nevada, Fabienne Berthaud compose avec brio une romance hors du temps et offre à sa muse la sublime et troublante Diane Kruger, un rôle à sa mesure. Mention spéciale pour la performance de Norman Reedus, qui même sans arc, sans flèche et en lutte avec le seul mort-vivant qu'il incarne, nous touche en plein coeur.
A Bigger Splash : Un remake intense du film "La Piscine" incarné par des acteurs stupéfiants. Le nouveau film de Luca Guadagnino est une véritable explosion des sens et de la sensualité, le tout dans un cadre faussement paradisiaque... On replonge !
L'avenir. Le mot fait peur et est en même temps porteur d'espoir. C'est le paradoxe auquel est confronté Nathalie dans le film de Mia Hansen-Løve, récompensée au Festival de Berlin par l'Ours d'argent de la Meilleure réalisatrice. Prof de philosophie dans un lycée, elle est coup sur coup remerciée par son éditeur, quittée par son mari et se retrouve avec sa mère cinglée sur les bras. Elle doit alors réinventer sa vie et se construire un nouvel avenir. Isabelle Huppert incarne ce personnage avec beaucoup de justesse, dans un film lumineux et mélancolique.
Sublime, étrange, parfois austère, Eva ne dort pas bénéficie d'un scénario original, d'une construction narrative qui interpelle et d'une réalisation particulièrement esthétique. Le mythe d'Evita devient vivant à nos sens et à notre esprit grâce à un montage alternant de captivantes images d'archives, de surprenantes scènes de fiction et une bande-son exceptionnelle.
Bonne semaine ciné !