Jake Gyllenhaal casse la baraque

Jake Gyllenhaal danse comme un dingue et explose une maison à coups de masse dans "Demolition", au cinéma le 6 avril. À New York, c'est un homme plus posé, charmant et drôle, que nous avons rencontré. Confidences filmées d'un beau gosse hollywoodien.

Jake Gyllenhaal casse la baraque
© Capture d'écran JDF

"Son visage a quelque chose de sensible, d'intelligent. Il a une tristesse, une mélancolie, une bonté… On a envie de le suivre." Jean-Marc Vallée n'a pas choisi Jake Gyllenhaal par hasard pour porter Demolition. À 35 ans, ce fils de la balle (papa est réalisateur, maman scénariste) a le charisme dont sont faits les grands acteurs. Quand nous le rencontrons, le filleul de Jamie Lee Curtis a la barbe taillée, le cheveu gominé, l'œil bleuté et la voix posée. Ajoutez à ce charme ravageur une filmographie sophistiquée et vous comprendrez pourquoi le frère de Maggie Gyllenhaal est incontournable.
À l'écran dès 11 ans, c'est en 2001 que le jeune Jake impressionne, en ado schizo dans Donnie Darko. Quatre ans plus tard, le monde découvre un comédien dramatiquement beau avec Le Secret de Brokeback Mountain. Un talent confirmé avec, entre autres, Brothers, PrisonersEnemy ou Night Call.
En 2015, la critique acclame son interprétation musclée d'un boxeur accablé par la mort de sa femme, prêt à mettre des coups pour récupérer la garde de sa fille dans La Rage au Ventre. Pour le dernier film du réalisateur de Dallas Buyers Club, l'ancien membre du jury cannois est à nouveau en deuil. Davis, financier confronté au veuvage, est apathique et froid. Exactement l'inverse de Jake Gyllenhaal. À New York, l'ex de Reese Witherspoon nous apparaît sympathique et accessible. Vallée a raison sur toute la ligne : on a envie de le suivre.

Regardez notre interview de Jake Gyllenhaal à New York, pour Demolition, en salles le 6 avril :

"Jake Gyllenhaal"