Jurassic World : on a mordu

Ils sont de retour. Où plutôt Il est de retour. Dans ce quatrième opus de la saga Jurassic Park, c'est l'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié qui sème la panique dans le fameux parc d'attractions. Heureusement, Owen Grady (Chris Pratt), le plus cool des dresseurs de raptors, enfourche sa moto pour mettre fin à la menace reptilienne.

Les fans de la première heure l'attendait, le réalisateur Colin Trevorow - sous la supervision de Steven Spielberg - l'a fait. Vingt deux ans après, le parc d'attractions 100 % dinos dont John Hammond rêvait dans Jurassic Park a vu le jour. Bienvenue à Jurassic World, situé sur une île au large du Costa Rica. 
Lunettes 3D vissées sur le nez, on est propulsé dans la foule qui arpente les allées du parc ultramoderne, on tendrait presque la main pour papouiller un gentil (?) mini-tricéraptor... Jusqu'à ce que le grand méchant Indominus Rex entre dans l'arène pour jouer les trouble-fêtes. Lorsque le dinosaure hybride créé par le Docteur Henry Wu sort les griffes, on se ravit d'être blotti dans notre fauteuil à observer (un oeil fermé) les malheureux visiteurs se faire croquer. 
Action, romance, courses à pieds, à voiture ou à moto, super héros musclé et super héroïne perchée sur des talons hauts, dinos à cran et à crocs et bien sûr, effets spéciaux : dans le genre blockbuster, le film "fait le boulot". Si l'inexactitude scientifique des dinosaures créé déjà la polémique sur les réseaux sociaux - mais où sont passées les ailes des vélociraptors ? -,  ce quatrième opus est aussi palpitant que distrayant. On en ressort amoureuse/x de Chris Pratt/Bryce Dallas Howard (c'est selon), un brin surexcité par l'adrénaline que le film a fait monter en nous. A moins que ce ne soit notre âme d'enfant résuscitée qui nous met en joie ?  

Jurassic World en salles le 10 juin 2015 © Universal Pictures