10 ans que les radars nous flashent et qu'on sourit

Joyeux anniversaire ! Le tout premier radar date du 27 octobre 2003. Dix ans plus tard, la politique répressive des radars s'intensifie. Et les automobilistes n'en peuvent/veulent vraiment plus...

Il y a dix ans, les deux tiers des automobilistes français approuvaient l'installation des tous premiers radars. Le dernier bilan en date (2012) révèle que 12 millions de points ont été retirés en un an. Aujourd'hui, la même proportion d'automobiliste s'est lassée de ce dispositif et aimerait bien que la politique répressive des radars cesse. Dimanche dernier, on a donc fêté plus ou moins gaiement les dix ans du premier radar automatique, inauguré le 27 octobre 2003 dans l'Essonne en présence de Nicolas Sarkozy. En 10 ans, la mortalité sur les routes françaises a, certes, baissé de 50%. Mais les Associations telles que l'Automobile Club se posent des questions : la répression pourra-t-elle permettre de diviser à nouveau par 2 le nombre de morts sur les routes ? En effet, l'alcool, la drogue, la somnolence et l'état des routes ont un rôle majeur sur le taux de mortalité au volant. Le gouvernement souhaite encore durcir les limitations de vitesse et L'ACA estime qu'il est grand temps "de changer les règles en ne retirant plus de points pour de faibles excès de vitesse (5 km/h en ville, 10 km/h à l'extérieur). En décembre, 100 radars mobiles embarqués supplémentaires sillonneront nos routes et en 2014, 30 radars automatiques seront également rajoutés. L'association 40 Millions d'automobilistes est, bien sûr, sur le pied de guerre : " la répression poussée à son paroxysme n'a qu'une seule conséquence : 750.000 personnes roulent aujourd'hui sans assurance et 600.000 sans permis de conduire".