Je n'ai pas la main verte, mais cette plante survit à tout... même à moi
Entre maladresse et impatience, mes tentatives de jardinage en intérieur tournent souvent au fiasco, un comble pour une journaliste Jardin me direz-vous ! Alors que tout espoir semblait perdu, une plante surprenante a défié tous les pronostics pour s'épanouir tranquillement chez moi. Découvrez comment, contre toute attente, elle a survécu et même prospéré !
C'est un fait, j'ai un talent certain pour faire mourir les plantes. Que ce soit une succulente, un cactus ou même un simple pilea, chez moi, leur durée de vie se compte souvent en semaines, parfois en jours, mais jamais en mois. J'ai essayé, réessayé, mais rien n'y fait : mes jardins d'intérieur finissent systématiquement en tas de feuilles jaunies et terre asséchée. Pourtant, récemment, une plante a défié toutes mes maladresses et est toujours là, bien en vie au cœur de mon salon parisien.
Au début, je l'ai choisi un peu par hasard, attirée par son feuillage généreux et ses larges feuilles découpées. L'idée première était d'égayer une étagère vide. J'ai alors jeté quelques graines de conseils glanés ici et là : un peu d'eau de temps en temps, un positionnement près de la lumière, mais pas en plein soleil non plus. Toutes les conditions étaient réunies pour qu'elle survive et ça a marché !
Depuis quelques mois déjà, elle a traversé les oublis d'arrosage – ces périodes de sécheresse involontaire – les excès de zèle où j'ai voulu compenser en l'arrosant trop. Elle a reçu des courants d'air frais, de la terre un peu trop tassée, parfois même un peu trop d'attention et un oubli de rempotage. Mais rien à faire : elle est toujours debout, vigoureuse, comme si elle avait trouvé en moi une partenaire maladroite, mais sincèrement attachée.
Je parle bien sûr de mon monstera, cette plante tropicale aux larges feuilles perforées qui a su s'adapter à mes erreurs et s'imposer dans mon intérieur malgré tout. Sa robustesse et sa capacité à absorber un large éventail de conditions font d'elle la parfaite compagne pour les têtes en l'air comme moi. Même ceux qui, d'habitude, désespèrent au moindre signe de flétrissement.
Aujourd'hui, je guette son développement avec une tendresse nouvelle. J'apprends à reconnaître ses besoins, à écouter ses signaux. Et si, pour une fois, je réussis à garder une plante en vie plus longtemps que mes précédentes tentatives ratées, c'est grâce à ce monstera, véritable petit résilient qui me prouve qu'avec un peu de patience, on finit toujours par arriver à ses fins, même quand on n'a pas la main verte. Mon monstera & moi, c'est pour la vie !