La France touchée par une anomalie météo en mars : certaines régions vont apprécier, mais pour d'autres ce sera très inquiétant

La météo de mars s'annonce surprenante : un phénomène rare s'étend sur toute la France et pourrait bien chambouler la saison.

La France touchée par une anomalie météo en mars : certaines régions vont apprécier, mais pour d'autres ce sera très inquiétant
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Si le mois de mars est celui qui marque l'arrivée du printemps, il est surtout synonyme de temps capricieux. C'est la saison des célèbres giboulées, ces précipitations imprévisibles accompagnées parfois de vent et de grésil qui surviennent lorsque l'air froid de l'hiver rencontre les premières douceurs printanières. Historiquement, mars est donc un mois où la pluie est au rendez-vous, notamment dans le nord et l'ouest du pays. Mais cette année, les météorologues observent un phénomène qui pourrait bien bouleverser cette tendance.

Le début du mois de mars débute sous une influence anticyclonique puissante qui assure un temps plutôt calme, froid le matin avec quelques gelées et un ciel parfois couvert. Dès les premiers jours de mars, le temps s'annonce exceptionnellement beau sur une grande partie de la France. Si une période plus perturbée est attendue en deuxième semaine, les prévisions à long terme suggèrent une tendance bien plus surprenante qui interpelle les météorologues. Une anomalie sèche semble vouloir s'installer sur la France dans la seconde quinzaine du mois. Concrètement, cela signifie beaucoup moins de pluie que d'habitude, et un temps plus doux, digne d'un début de printemps. Un nouvel anticyclone pourrait s'installer durablement sur l'Europe, empêchant les précipitations de revenir et les giboulées habituelles pourraient être aux abonnés absents sur une grande partie du pays. Un phénomène qui n'est pas sans conséquences.

Un temps doux et sec en mars est un véritable avant-goût de printemps, mais côté météo à long terme, ce manque de pluie pourrait poser problème. Après un hiver déjà peu arrosé dans certaines régions, le risque de sécheresse printanière pourrait se renforcer, avec des conséquences pour les nappes phréatiques, ce qui inquiète déjà les agriculteurs et les spécialistes du climat. Le contraste entre des matinées encore fraîches et des après-midis douces pourrait également favoriser l'éveil de la végétation plus tôt que prévu.

Les météorologues restent prudents : si l'anticyclone semble vouloir s'imposer sur la France, il est encore trop tôt pour affirmer qu'il tiendra jusqu'à la fin du mois. Une nouvelle période plus perturbée pourrait rapidement prendre le relais et rétablir une météo plus classique.