"Ma pire expérience sexuelle" : Gaël raconte ce rapport anal qui tourne mal
"C'était ma première..., ce sera ma dernière...". Il y a sept ans, Gaël, 37 ans, croise par hasard une fille de son passé. Elle est sublime, elle lui plaît toujours. Ils se revoient et font l'amour. Il vit alors sa première sodomie... Récit sexy et sensible d'une cata au lit.
Un fantasme du lycée, belle brune, pure, élégante, bonne famille... Le cliché en somme. On se perd de vue mais je ne l'ai pas oubliée. Des années plus tard, j'ai 25 ans, je finis un stage dans la communication, on se retrouve à Paris. Un pur hasard, un détour de rue. On discute, on prend un café, elle est belle, encore plus belle que dans mes souvenirs. Je découvre qu'elle habite près de chez moi et je lis entre les lignes que je lui plais. Le soir même, on décide de se revoir. On en a envie. Pour ma part, je me sens à l'aube de faire l'amour avec cette fille qui m'a tant fasciné quand j'étais plus jeune. Je suis curieux, curieux de réaliser ce vieux fantasme d'adolescent.
"Le plus beau baiser de ma vie"
En début de soirée, on prend un apéro en terrasse, puis on se balade. On traverse la capitale, la nuit est tombée tôt, l'automne est bien entamé. Nous arpentons les bords de Seine, les beaux quartiers. On se retrouve sur le Pont des Arts, vidé en partie de ses cadenas, mais peu importe, c'est super romantique. Une averse nous surprend, l'alcool rend la scène hilarante. C'est presque surfait, c'est un film, on s'embrasse. D'ailleurs, le plus beau baiser de ma vie, vraiment. Un baiser torride qui me donne très envie de rentrer avec elle et au plus vite.
On galère à trouver un taxi, on se marre encore, tout ça est improbable. On arrive chez elle, je découvre son appartement que j'ai mille fois imaginé en quelques heures à peine... Les choses se font naturellement, tout est parfait. Compatibilité sexuelle au max, mieux que dans toutes mes pensées nocturnes de l'époque. Je me sens presque revivre, je me sens super bien, je me sens au top de mes capacités. Et puis elle me propose une sodomie. Elle a quatre ans de plus que moi, j'aime l'idée, son expérience, elle ose. Moi, je n'ai jamais pratiqué la sodomie, par manque d'occasion, pas d'envie. Cette soirée est vraiment la plus parfaite possible, je vais entrer par la porte de derrière.
"Le barrage des castors cède sans prévenir"
Et là... Je suis allongé sur le dos, elle s'accroupit sur moi, dos à moi. C'est incroyable. Les sensations, la position, tout est là. Me vient cette phrase : je suis en train de sodomiser mon plus grand fantasme de l'époque. Je vis le truc, je savoure, ça dure plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'elle fatigue des jambes. C'est sport. Elle veut changer de position, elle se retire. Et là, le barrage des castors cède sans prévenir. Dieu merci j'avais mis le capuchon... Et donc, je n'utiliserais que des métaphores pour partager des détails peut-être pas évidents à raconter, mais je me retrouve avec la vue d'une purée, consistance boudin noir, partout sur le sexe, le pubis. Je suis aux premières loges. Elle hurle de honte et s'enfuit immédiatement vers la salle de bain. En panique.
Je pars dans un fou rire exceptionnel, nerveux sans doute, parce que je n'aurais jamais pensé que cela puisse être possible... Et j'imagine que ça n'arrive pas tous les quatre matins, enfin j'ose espérer. Bref, j'en ris aux larmes quelques secondes. Mais bon, l'odeur me monte au nez – la vie, quoi - et là c'est la débandade, je cours sous la douche, coupe tout sens possible... Vue, ouïe, odorat, protection du cerveau sans doute, et je me rince en quelques secondes. Elle est pétrie de honte, toujours. Moi je dédramatise immédiatement. Je reste dormir chez elle, je ne sais pas pourquoi. Enfin je n'avais pas trop le choix, je sous-louais mon appartement pour la nuit. Et peut-être aussi que je culpabilisais, que je ne voulais pas l'abandonner comme un goujat. On se couche, elle me demande de ne jamais en parler... Mais sept ans plus tard… bon.
"Je suis encore choqué"
Nous nous sommes recroisés quelques fois en soirée avec des copains du lycée. Je ne m'attendais pas forcement à ça, à tous ces hasards qui l'ont remise sur ma route. Toujours étant qu'elle m'a très longtemps fui du regard. J'ai essayé, parfois, de lancer deux trois blagues, juste entre elle et moi, comme un collégien, pour la détendre sur la question, aussi ME détendre sur la question. Ce que je sais, c'est qu'elle n'a plus jamais pratiqué. Quant à moi, je dois dire que ça m'a vraiment calmé. La sodomie, c'est rare. Enfin c'est rare parce que j'estime que j'y reviendrai peut-être un jour, mais pour l'heure, pas possible. Quand j'y pense, je suis encore choqué. Voilà, j'ai connu le côté obscur de la sodomie.