Beauté, tâches ménagères, voyages : les dessous des femmes infidèles

Avez-vous déjà succombé à la tentation alors que vous étiez déjà en couple ? L'adultère n'est pas réservé aux mâles volages. Pour en finir avec ce tabous, une étude Ifop réalisée pour Gleeden, site français spécialisé dans les rencontres extra-conjugales, révèle chiffres et données de l'infidélité féminine...

Beauté, tâches ménagères, voyages : les dessous des femmes infidèles
© Sasa Mihajlovic/123rf

Considérée comme un péché dans la plupart des religions, l'extra-conjugalité est encore aujourd'hui plus facilement pardonnée aux hommes. Les préceptes moraux et la "romantisation" de la sexualité ont accentué les nombreux tabous sur l'adultère féminin. 
Pour briser ces non-dits, l'Ifop a réalisé une étude pour Gleeden, via un questionnaire en ligne auprès de 5 026 femmes européennes*.  Elle a démontré une augmentation continue de l'infidélité féminine sur les 50 dernières années. Si seulement 10% des femmes étaient infidèles en 1970, elles étaient 24% en 2001 et 32% 2014 à succomber à la tentation. En 2019, Ifop a recensé un taux d'infidélité féminine de 37% en Europe, soit plus d'une femme sur trois. 

L'infidélité féminine : le sexe, mais pas que...

© Gleeden

Plusieurs types de tromperies ont été passés au crible. Les relations charnelles avec un(e) autre partenaire que son conjoint(e) sont les principales sources d'infidélités. Mais 31% des Européennes interrogées ont avoué avoir déjà eu une aventure sans qu'elle ne soit forcément sexuelle. Par exemple, 27% des Françaises ont indiqué avoir déjà échangé un baiser avec une personne qui n'était pas son conjoint(e) sans aller plus loin. L'infidélité psychique n'est pas rare non plus. En France, 27% de femmes ont fantasmé sur une autre personne pendant leurs ébats et 52% ont déjà rêvé d'un autre partenaire. 
Avec le développement des réseaux sociaux, l'infidélité virtuelle est également en évolution constante chez les jeunes de moins de 25 ans. 51% d'entre eux ont avoué s'être déjà livrés à ce genre de pratiques, comme le fait de suivre régulièrement le compte d'un ex sur les réseaux sociaux, échanger des messages ambigus ou encore s’émoustiller avec une autre personne par écran interposé.

L'infidélité féminine : pourquoi trompons-nous ?

L'étude dévoile également les différents facteurs d'infidélité. Si certains sont assez communs, d'autres sont plus surprenants.

  • Le physique. Une Française sur deux a justifié son comportement cavaleur par l'attirance physique ressentie avec l'objet de la tentation. Mais la confiance en leur propre apparence contribue aussi à l'infidélité. Ainsi, 27% de femmes se trouvant "très jolies" ou 22% s'estimant plus belles que leur conjoint ont déjà eu un amant. 
  • L'insatisfaction sentimentale et sexuelle. Celles qui sont insatisfaites de leur vie sentimentale et sexuelle auront tendance à se tourner vers une autre personne.
  • Le job. Les femmes à la tête d'un poste avec d'importantes responsabilités sont plus susceptibles d'être infidèles. Comme les hommes, elles sont amenées à beaucoup voyager et à faire de nombreuses rencontres.
  • La charge mentale. La proportion de femmes infidèles est trois fois plus élevée au sein des foyers français où le conjoint ne participe à aucune tâche quotidienne. 
  • Les sentiments vis à vis d'un autre. Celles qui tombent amoureuse de leur amant n'hésite pas à quitter leur conjoint pour former un nouveau couple.
  • En réponse à une incartade masculine. La vengeance est parfois un plat qui se mange à 37, 2 degrés...

- Étude Ifop pour Gleeden.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 15 avril 2019 auprès d'un échantillon de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.