Les 5 084 médailles olympiques et paralympiques contiendront toutes un bout de ce mythique monument parisien
Dévoilées le 8 février 2024, les médailles des Jeux olympiques de Paris ont été fabriquées par l'hôtel de la Monnaie et dessinées par la maison Chaumet. De vraies pièces de collection, au cœur desquelles se niche un morceau d'un des plus emblématiques monument parisien.
5 084. C'est le nombre de médailles qui seront distribuées aux athlètes olympiques et paralympiques lors des Jeux de Paris. Pour concevoir ces précieuses breloques, Paris 2024 s'est rapproché de Chaumet, propriété du groupe LVMH, partenaire premium de la compétition. "C'est une première dans l'histoire des Jeux olympiques et paralympiques que le design de la médaille soit réalisé par un joaillier. L'équipe créative de notre maison Chaumet l'a pensée comme un bijou. Elle tire son inspiration du savoir-faire parisien de son mythique atelier place Vendôme", note Antoine Arnault, en charge de l'image et de l'environnement du groupe LVMH.
La maison de joaillerie fondée en 1780 est allée puiser dans ses archives pour imaginer les pièces. Elle en a tiré les rayons qui strient les récompenses et la découpe hexagonale placée au cœur de la médaille. Une encoche géométrique bien particulière, puisqu'elle abritera un bout de métal de 18 g, issu du plus célèbre monument français.
Bijoux de collection
Les médaille des Jeux de Paris, fabriquées par l'hôtel de la Monnaie, seront des objets uniques. Et ce, pas seulement parce qu'elles sont éditées en un nombre d'exemplaires limité - 2 618 pour les Jeux olympiques et 2 466 pour les Jeux paralympiques -. Celles des athlètes olympiques, montées sur des rubans bleus, comporteront, côté pile, une représentation de la tour Eiffel faisant face à l'Acropole et la déesse de la victoire Niké devant le stade Panathénaïque d'Athènes. Celles des athlètes paralympiques, accrochées à des rubans rouges, seront ornées d'une représentation de la tour Eiffel en contre-plongée. Côté face, toutes les médailles seront serties d'un morceau véritable de tour Eiffel. Pas d'inquiétude, le monument n'a pas été charcuté en amont des Jeux pour récupérer des bouts de fer. Le métal, d'origine, est en fait issu de l'une des nombreuses rénovations de la construction qui ont eu cours au XXème siècle. "La tour Eiffel, fille de Paris et des grands événements mondiaux, devait offrir aux athlètes un souvenir inoubliable de Paris", déclare Jean-François Martins, président de la Société d'exploitation de la tour Eiffel. Un bijou historique, tout simplement.