Zaina Erhaim, Syrie
Journée de la femme : elles sont journalistes et elles se battent pour la liberté d'expression
Journaliste et formatrice dans le nord de la Syrie
Diplômée de l’université de Damas en 2007, Zaina Erhaim poursuit sa formation à Londres lorsque la révolution syrienne éclate en 2011. La jeune femme n’a alors qu’une idée en tête, rentrer chez elle, en Syrie. L’université attendra. Son Master en journalisme international, elle l’obtiendra en 2012, après avoir participé à la mise en place des Comités de coordination locaux. La voici qui écume les zones libérées au milieu des bombardements, où “compter les martyrs et les barils explosifs est facile”, mais où survivre est un défi permanent. Zaina Erhaim, elle, veut documenter la vie. Raconter “les marchands qui continuent de vendre leurs fruits et légumes sur les ruines d’un bâtiment bombardé {...}, les enfants qui jouent au milieu des tombes après l’école”. Compliqué de “prêter (ses) yeux au monde pour qu’il voit ce qu’(elle) voit”. Compliqué et pas suffisant... Il lui faut faire plus. Journaliste, elle aidera ceux qui constituent presque aujourd’hui les seules sources d’information en Syrie : les journalistes-citoyens. Pour que les images et les articles qu’ils réalisent au péril de leur vie soient pris au sérieux et diffusés, Zaina Erhaim deviendra formatrice en 2013. Depuis deux ans, elle apprend aux journalistes-citoyens d’Alep, Raqqa, Deir Ezzor ou d’Idlib à construire leurs sujets. Elle leur permet également d’être publiés. "Certains écrivent aujourd’hui pour des médias internationaux. C’est gratifiant {...} d’apprendre qu’un militant a trouvé un emploi au sein d’une chaîne de télévision." En plus de son savoir, elle leur transmet sa flamme. Comme elle, ces hommes et ces femmes, caméras et stylos à la main, chassent alors le voile de la violence pour mettre en lumière une autre Syrie. Une Syrie où l’"on s’aime, on se marie, on a des amis, des enfants, {...} où un peuple admirable lutte pour son futur." La Syrie, celle qui brille dans le regard de Zaina.
Diplômée de l’université de Damas en 2007, Zaina Erhaim poursuit sa formation à Londres lorsque la révolution syrienne éclate en 2011. La jeune femme n’a alors qu’une idée en tête, rentrer chez elle, en Syrie. L’université attendra. Son Master en journalisme international, elle l’obtiendra en 2012, après avoir participé à la mise en place des Comités de coordination locaux. La voici qui écume les zones libérées au milieu des bombardements, où “compter les martyrs et les barils explosifs est facile”, mais où survivre est un défi permanent. Zaina Erhaim, elle, veut documenter la vie. Raconter “les marchands qui continuent de vendre leurs fruits et légumes sur les ruines d’un bâtiment bombardé {...}, les enfants qui jouent au milieu des tombes après l’école”. Compliqué de “prêter (ses) yeux au monde pour qu’il voit ce qu’(elle) voit”. Compliqué et pas suffisant... Il lui faut faire plus. Journaliste, elle aidera ceux qui constituent presque aujourd’hui les seules sources d’information en Syrie : les journalistes-citoyens. Pour que les images et les articles qu’ils réalisent au péril de leur vie soient pris au sérieux et diffusés, Zaina Erhaim deviendra formatrice en 2013. Depuis deux ans, elle apprend aux journalistes-citoyens d’Alep, Raqqa, Deir Ezzor ou d’Idlib à construire leurs sujets. Elle leur permet également d’être publiés. "Certains écrivent aujourd’hui pour des médias internationaux. C’est gratifiant {...} d’apprendre qu’un militant a trouvé un emploi au sein d’une chaîne de télévision." En plus de son savoir, elle leur transmet sa flamme. Comme elle, ces hommes et ces femmes, caméras et stylos à la main, chassent alors le voile de la violence pour mettre en lumière une autre Syrie. Une Syrie où l’"on s’aime, on se marie, on a des amis, des enfants, {...} où un peuple admirable lutte pour son futur." La Syrie, celle qui brille dans le regard de Zaina.