Le soleil, la pire des drogues ?

Vous êtes du genre à ouvrir la fenêtre au moindre rayon, à déjeuner en terrasse dès que possible voire à vous faire rôtir sur la plage, recto-verso ? Vous souffrez sûrement d'une dépendance aux U.V. Explications.

L'(autre) opium du peuple. Vous dorer la pilule alanguie sur le sable chaud est votre mission chaque été ? Vous ne vous aimez que bronzée et avait déjà usée une tripotée de transats ? Pire, vous préférez caraméliser en solo que déjeuner sous un parasol avec famille et amis ? Ce désir instinctif de profiter du soleil, en dépit des risques encourus, est la manifestation d'une addiction.
Selon une étude menée par l'Université d'Harvard, lors d'une exposition aux U.V, le corps produit des endorphines (hormones du bonheur) qui favorisent la détente et affectent le cerveau de manière semblable à l'héroïne.
Pour justifier cette théorie, les scientifiques ont expérimenté les effets des rayons ultraviolets (l'équivalent de 30 minutes sous le soleil de Floride à midi) sur des souris rasées. Sous les lampes solaires, les rongeurs éprouvaient un réel bien-être, mais ils présentaient par la suite une accoutumance et un comportement addictif. Privés de leur dose, les cobayes restaient en retrait puis montraient des symptômes de manque : tremblements, convulsions, claquements de dents.
"Il est surprenant que nous soyons génétiquement programmés pour devenir accros au carcinogène le plus dangereux au monde. Nous soupçonnons que l'explication implique une contribution des UV à la synthèse de vitamine D dans la peau", explique le chercheur David Fisher.
Mesdames, pour éviter le cancer de la peau, on ne se laisse pas "hâler" sous cet astre ardent, un vrai paradis artificiel qui vous brûle les ailes et ravage votre épiderme. On évite de sortir en plein cagnard entre 12 et 15h (et l'on cherche l'ombre et les rafraîchissements). On s'hydrate et on dégaine T-shirt, chapeau et crème solaire, les meilleures des protections !

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Ludivine Sagnier dans Swimming Pool © Mars Distribution