Les femmes, meilleures criminelles que les hommes ?

Les femmes sont généralement meilleures que les hommes dans un bon nombre de domaines : le ménage, le repassage, la couture... (selon des clichés véhiculés par les hommes, vous l'aurez compris). Ce que l'on sait moins, c'est leur supériorité en terme de... bandidtisme. Ainsi, selon une étude britannique menée durant quatre ans sur des membres de gangs de sexe féminin, les femmes seraient "naturellement" de meilleures criminelles que les hommes.
L'enquête prouve en effet que les femmes, moins violentes et plus discrètes que leurs homologues masculins, jouent un rôle clef au sein des gangs. Et le sexisme semble avoir du bon pour les truandes, puisque la police ne songe pas à suspecter les femmes frêles et innocentes qui transportent de la drogue ou des armes dans des... landaus pour bébés. En plus de cela, elles prennent également part au blanchiment d'argent ainsi qu'à la collecte d'informations, le tout ni vu ni connu grâce à leurs aptitudes sociales.
Les chercheurs anglais indiquent par ailleurs que toutes ces compétences leur permettent de se faire respecter par leurs pairs et de grimper dans la hiérarchie des gangs : "Les hommes passent davantage de temps à traîner et à fumer du cannabis, et ils n'acquièrent leur autorité qu'à travers la violence (...). Les femmes recueillent et échangent les informations au quotidien (...). Cette tâche est vitale pour combattre les gangs rivaux et garder une longueur d'avance sur la police", explique le criminologue Simon Harding, un des auteurs de l'étude.
Déjà, en 2013, la psychiatre médico-légale allemande Sigrun Rossmanith publiait le livre "Les femmes sont-elles de meilleures meurtrières", où elle expliquait que la gent féminine, plus appliquée et plus sophistiquée, était passée maître en la matière : "Elles [les femmes] sont certainement plus créatives, plus imaginatives", écrivait-elle.
Ne devenez pas hors-la-loi. Mesdames, si vous comptiez vous reconvertir en chef de gang, sachez que la réalité est loin d'être aussi rose que les layettes pour bébés. Dans cet univers, les femmes qui ne sont pas dotées de ces "talents" sont plus susceptibles d'être prises pour cible par les hommes et d'être victimes de viols collectifs. Finalement, on est bien, assises à notre bureau, pas vrai ?