Les vrais jobs des sportifs de Sotchi

Ils ne sont pas juste athlètes : ils sont aussi violonistes, écrivains ou encore développeurs. Qui ? Les sportifs de Sotchi !

Vanessa Mae, violoniste et skieuse
Vanessa Mae, qui représente la Thaïlande, est avant tout une virtuose qui jouait du Beethoven et du Tchaïkovski, et qui a déjà vendu près de dix millions d'albums à travers le monde. Cette jeune femme de 35 ans a commencé le violon à cinq ans, un an avant le ski.

Alicher Koudratov, chauffeur de taxi et pro du slalom
Dans la "vraie vie",  Alicher Koudratov est chauffeur de taxi à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, pour subvenir aux besoins de sa famille dans le pays musulman le plus pauvre des cinq anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale. Actuellement, il est l'un des deux skieurs qui représentent ce pays aux jeux Olympiques de Sotchi.  

Jacquie Armstrong, développeuse et championne de curling
La Canadienne Jacquie Armstrong n'est pas seulement championne de curling : elle est aussi développeuse de logiciels. Chaque semaine, elle réussit à se libérer 20 heures pour s'entraîner. Cette saison en curling, on retrouve des banquiers, des chefs d'entreprise et même des avocats d'affaires dans les équipes favorites.

Amy Sheehan, écrivaine pour enfants et skieuse acrobatique
Amy Sheehan est déjà auteure pour enfants dans son pays d'origine, l'Australie. Elle déclare regretter avoir laissé de côté cette passion pour ne se concentrer que sur le sport, mais elle devrait bientôt pouvoir conjuguer les deux puisqu'elle travaille sur une nouvelle série, "Amy la skieuse", qu'elle espère pouvoir sortir en 2015.

Gary et Angelica di Silvestri, courtiers et skieurs de fond
Gary di Silvestri est américain, Angelica est italienne, et tous deux représenteront la République Dominicaine dans l'épreuve de cross-country. Le couple gère une société de courtage à Wall Street et a permis l'ouverture d'hôpitaux pour enfants en République Dominicaine, où il se sont finalement vu offrir la nationalité dominicaine en remerciement pour leurs actions philanthropiques.

Emily Scott, la patineuse plutôt chanceuse
Emily Scott, patineuse de vitesse, est arrivée jusqu'à Sotchi grâce à un article du journal USA Today. Quand l'allocation versée par sa fédération passe soudain de 2000 à 600 dollars en 2013, l'athlète n'arrive plus à joindre les deux bouts : la nuit, elle travaille à temps partiel dans une fabrique d'outil de chirurgie, et elle se retrouve contrainte d'arrêter d'envoyer de l'argent à sa mère, en prison pour trafic de drogue. Emily Scott lance un appel aux dons sur le site de sponsoring participatif GoFundMe, mais ne récolte que 190 dollars. Elle demande également  une aide alimentaire gouvernementale réservée aux plus démunis. Puis, un jour, le quotidien USA Today apprend son histoire et écrit un article sur ses efforts financiers pour pouvoir participer aux épreuves qualificatives des Jeux olympiques. Aussitôt, les dons affluent, allant de 5 à 4 000 dollars (un homme qui n'avait pas réussi à réaliser son rêve d'aller aux JO et qui voulait la voir réussir). Elle décroche finalement sa place début janvier. La jeune fille, qui visait 15 000 dollars, en a récoltés près de 50 000.