Valérie Trierweiler balance

Rentrée de son voyage humanitaire à Bombay, Valérie Trierweiler brise le silence et revient sur sa séparation d'avec le Président. Confidences à la presse.

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Valérie Trierweiler en Inde © SIPA

Après avoir eu "l'impression de tomber d'un gratte-ciel" lorsque la liaison de François Hollande et Julie Gayet a été révélée par Closer, l'ex-première dame a déjà trouvé les ressources pour aller de l'avant. "Cela peut paraître étrange, mais pour moi, je ne traverse pas une période de crise. Ce n'est pas la première rupture dans ma vie. Elle est violente, car elle est médiatique", a déclaré Valérie Trierweiler à Paris-Match, son employeur.

Décidée à dresser un bilan positif de son expérience, mais en même persuadée que l'élection de "l'homme de sa vie" au sommet de la République a ébranlé leur relation, Valérie Trierweiler s'est également confiée au Parisien Magazine. "A un moment, il n'y a plus de vie. Nous n'avons pas vécu le pouvoir de la même façon. Ça a cassé quelque chose. J'aurais préféré une vie normale, on serait peut-être encore ensemble aujourd'hui. Je sais qui je suis, je peux me regarder dans la glace. Je suis libre".

A propos de l'annonce lapidaire de leur rupture par le chef de l'Etat, elle a ce commentaire: "Dix-huit mots, presque un par mois passé ensemble depuis son élection".

Quel souvenir gardera la journaliste de sa vie au Palais ? Elle "n'aimait pas les ors de l'Elysée", mais assure s'être "rendue compte, ces derniers mois, à quel point (elle) avait été chanceuse".

Si la politique est "un monde où la trahison est payante", ce ne sont pas "ses" valeurs, mais cette femme bafouée dit "ne rien regretter": "Ce que j'ai vécu a été une séquence de vie extraordinaire, qui m'a amenée à autre chose." "Mon expérience de première dame m'a enrichie, j'ai découvert que je pouvais faire beaucoup de choses pour aider les autres. Je ne veux pas donner l'impression d'exploiter mon malheur. Moi, j'assume ce que je suis, ce que je dis. On ne peut pas dire que je n'ai rien fait de bien en dix-neuf mois", poursuit-elle.

Et son avenir ? L'ex-First Lady se compare à Lady Di. "Je ne me prends pas pour une princesse, je n'ai pas de baguette magique ! J'ai intérêt à reprendre une vie normale le plus vite possible car je ne veux pas faire partie de la catégorie des people et je n'en ferai jamais partie."
Sur son métier de journaliste, qu'elle a voulu conserver coûte que coûte, Valérie Trierweiler déclare qu'elle ne peut "pas arrêter de l'être", à moins que l'humanitaire ne la happe. "On ne devient pas journaliste, on est journaliste", estime-t-elle.
Et pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les sentiments qui animent Valérie Trierweiler, patience : "Je suis plus dans la déception que dans la colère. Mais je n'exclus pas d'écrire un livre", lâche-t-elle au Parisien. Tremble François ! 

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Valérie Trierweiler en Une de Paris Match © DR