Valérie Trierweiler, moins coûteuse que Carla Bruni-Sarkozy
Aux frais de la princesse. Depuis ce week-end, on sait que la compagne de François Hollande coûte 19 000 euros par mois au contribuable. Une somme coquette, mais...
Après la cote de popularité des chefs de l'Etat, voici celle de la valeur de leur moitié. Il s'avère que les dépenses mensuelles de Valérie Trierweiler sont moins élevées que celles de Carla Bruni-Sarkozy.
Matignon a fait le calcul après une question écrite de Guillaume Larrivé, député UMP de l'Yonne,"sur le coût, pour les finances de l'Etat, des collaborateurs affectés au service de Mme Valérie Trierweiler". L'élu relevait notamment que la journaliste disposait d'un site internet à l'adresse http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler.
La réponse des services du Premier ministre a été publiée le 30 avril au Journal Officiel et mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale : "Cinq collaborateurs sont affectés au service de la compagne du président de la République". Ces cinq personnes sont "deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition". "Le total des rémunérations mensuelles nettes de ces cinq personnes est de 19 742 euros", précisent les services de Jean-Marc Ayrault.
Pour comparaison, "huit collaborateurs étaient affectés au service de la première dame [Carla Bruni-Sarkozy] en janvier 2012 pour une rémunération mensuelle nette globale de 36 448 euros", détaille Matignon, ajoutant: "A celle-ci s'ajoutaient tous les mois les facturations de deux prestataires externes assurant pour la Première dame la gestion d'un site internet pour un montant de 25 714 euros, soit une dépense mensuelle totale de plus de 60 000 euros."
L'arroseur serait-il arrosé ? Sur le Lab d'Europe 1, Guillaume Larrivé appelle le gouvernement à établir "un statut normatif" de celle qui partage la vie du locataire de l'Elysée sans lui être mariée dans "un texte de loi ou un décret qui précise bien les choses". Car selon ses calculs, Valérie Trierweiler "va coûter plus d'un million d'euros au contribuable pendant tout le quinquennat". Et de noter au passage que "la notoriété personnelle de Carla Bruni-Sarkozy était très forte", ce qui explique, selon lui, "un volume de courriers et de sollicitations supérieurs".
"Le problème, c'est de savoir quel doit être le rôle du conjoint", renchérit René Dosière, député PS de l'Aisne, spécialiste du train de vie de l'État, qui pointe une différence avec la First Lady américaine : "Chez nous, ça n'est pas organisé. Le protocole ne connaît pas la première dame". Maintenant, les Français savent tout de son porte-monnaie !