Rémunéré jusqu'à 4500 euros par mois, ce métier peu connu des candidats est facile d'accès
Une paye attractive pour un job en manque de candidats. Ce métier s'apprend très vite sur le terrain.
Ce métier rapporte autant que ce que touche un cadre avec de l'ancienneté mais ne demande pas des années d'études. Dans cette profession encore trop peu connue des candidats, le salaire moyen avoisine les 2 200 euros par mois en début de carrière. Un salaire décent mais loin de ce que gagne un CSP+ en entreprise sauf qu'il faut savoir que la rémunération peut très vite grimper à 4500 euros mensuels ! Les agents de France Travail proposent rarement ça dans leurs offres d'emploi...
Pour être rémunéré au-delà de 4000 euros par mois, il faut alors tenir compte des horaires de travail et des primes versés par l'employeur. Derrière cette paye élevée, il faut accepter de travailler de nuit. Car, quand la plupart des Français dorment, ces professionnels veillent pour garantir leur sécurité. Ils perçoivent notamment 48 euros par jour en bonus car ils pratiquent un métier qui peut les mettre en danger. Ce métier indispensable qui s'exerce en équipe mais peu connu des demandeurs d'emploi, c'est celui d'agent de marquage au sol parfois aussi appelé applicateur de marquage routier. Un job invisible pour le grand public.
Ces professionnels parcourent la France avec comme mission principale de réaliser la signalétique de la chaussée, pour tracer les lignes qui guident nos trajets au quotidien : les passages piétons, les stops, les flèches, les places de parking ou encore les bandes blanches sur les routes, c'est leur œuvre. Pas besoin de longues études pour rejoindre leurs rangs, ils apprennent souvent sur le terrain après un CAP constructeur de routes ou un Bac pro travaux publics.
Derrière chaque ligne blanche se cache une vraie technique. Les agents de marquage au sol utilisent des produits bien spécifiques et adaptent leurs procédés selon le motif à réaliser. Tout commence par un pré-marquage millimétré, calculé avec des appareils de précision pour garantir un alignement parfait. Ensuite, le travail de peinture prend vie, parfois à l'aide d'engins motorisés, parfois directement au sol, avec des pistolets de peinture ou des bandes de résine thermoplastique. Un savoir-faire à la fois technique et artistique, où chaque geste compte pour dessiner la sécurité de nos routes.