Protégé par la loi, ce métier échappe à la crise : un bon salaire garanti

Comment bien gagner sa vie en France, en 2025 ? Avec ce métier qu'aucune IA ne pourra jamais faire disparaitre.

Protégé par la loi, ce métier échappe à la crise : un bon salaire garanti
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Avec 1,5 million de clients en France, cet énorme marché attend désespérément des professionnels... Et pour ceux qui s'y lancent sérieusement, les poches peuvent vite se remplir de gros billets. Pendant que beaucoup de chômeurs essayent tant bien que mal de revenir sur le marché de l'emploi, ce métier, lui, ne connaît pas la crise et pour cause : il est totalement à l'abri des robots et de l'intelligence artificielle. Pas question qu'une machine ne prenne la relève. Ici, l'humain reste roi et bien payé ! 

Beaucoup redoutent l'arrivée de l'hiver. Le froid s'installe, les journées raccourcissent… rien de très réjouissant. Mais pour les experts de ce secteur, cette saison rime plutôt avec jackpot financier. Par ailleurs, ce métier permet aussi de gagner sa vie toute l'année. Selon les données de HelloWork, le salaire net peut atteindre environ 4 000 euros en fin de carrière. Un joli salaire à la clef, surtout qu'il ne demande pas de longues études pour le pratiquer. On parle ici du métier de ramoneur.

Ramoneur, un métier qui ne connait pas la crise © 123rf

Devenir ramoneur, c'est s'assurer un métier qui ne connaît pas la crise. En France, les propriétaires de cheminées, poêles ou inserts sont légalement obligés de faire ramoner leurs conduits au moins une fois par an. En cas de manquement, ce n'est pas seulement le risque d'incendie ou d'intoxication au monoxyde de carbone qui plane : l'amende peut aller jusqu'à 450 euros ! Et attention à ceux qui voudraient s'en occuper eux-mêmes car depuis un décret du 20 juillet 2023, le ramonage doit obligatoirement être réalisé par un professionnel habilité à délivrer un certificat. Résultat ? Une demande constante… et une clientèle assurée, année après année. Surtout en hiver quand on veut se chauffer auprès du bois qui crépite dans la cheminée.

Mais derrière cette opportunité professionnelle se cache un métier de terrain avec des contraintes. Le ramoneur travaille souvent perché sur les toits, donc mieux vaut ne pas avoir le vertige. Il doit aussi être bien équipé : gants, masque, combinaison, et bien sûr, le traditionnel balai. C'est un métier salissant, exigeant, parfois physique… mais pour ceux qui ne craignent ni la hauteur, ni la suie noire, il y a une vraie récompense à la clé. Celle de transformer la saleté en billets.