Ils servent la France mais à quel prix ? Voici le salaire choquant des agents secrets

Le métier d'agent secret fascine autant qu'il intrigue. Mais quel est le salaire de ces hommes et femmes de l'ombre ?

Ils servent la France mais à quel prix ? Voici le salaire choquant des agents secrets
© Bigard / Pexels

Costume impeccable, lunettes noires, oreillette discrète… Le fantasme de l'agent secret est encore bien vivant dans l'imaginaire collectif. De James Bond à Jason Bourne, ces personnages ultra glamour ont forgé une image aussi fascinante qu'irréaliste du métier. Mais dans la vraie vie, à quoi ressemble le quotidien d'un espion français ? Et surtout : combien gagne-t-on pour protéger l'État ? On vous le dévoile...

Dans les faits, un agent secret peut travailler pour différents services français spécialisés, comme la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), chargée du renseignement à l'étranger, ou la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure), qui s'occupe de menaces sur le territoire national. La principale mission de l'agent secret est de recueillir des informations sensibles pour protéger la République française. Ils agissent constamment dans l'ombre en participant à des missions d'infiltration, de surveillance ou de filature.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le salaire d'un agent secret est tout sauf extravagant. D'après un article du Parisien Étudiant, un jeune agent débutant à la DGSE touche environ 1 800 euros net par mois. Oui, à peine plus qu'un jeune cadre dans le civil. Et ce, pour un métier où l'on peut être amené à risquer sa vie, sans reconnaissance publique, sans réseau LinkedIn... Seules quelques personnes proches des agents secrets peuvent être tenues informées de leur métier. Discrétion maximum, fiche de paie minimale.

Les voies d'accès à la DGSE sont nombreuses. Il est tout à fait possible d'intégrer le service via un processus de recrutement classique, avec CV, entretiens, et tests d'aptitude. Mais dans les faits, ce sont souvent les services eux-mêmes qui approchent les candidats, en fonction de leurs besoins ultra-spécifiques : ingénieurs télécoms, linguistes, traducteurs, analystes informatiques, cryptologues… Le tout dans une discrétion absolue. Chaque année, plusieurs centaines de personnes seraient ainsi recrutées. Et contrairement aux clichés virils véhiculés par les films d'action, environ 25 % des 5 000 agents à temps plein que compterait la France sont des femmes.