Cette DRH révèle le temps de pause minimum auquel vous avez droit chaque jour
Entre réunions qui s'enchaînent, boîtes mails débordantes et pression des supérieurs, la pause semble parfois un luxe. Pourtant, elle est un droit, et voici quelle doit être sa durée minimale.
Faire une pause, ce n'est pas du temps perdu comme on veut parfois le faire croire. C'est du temps investi pour être plus en forme, plus focus, et plus heureux au travail. La pause est essentielle pour le corps, le cerveau et la productivité. Votre cerveau, comme n'importe quel muscle, se fatigue...
Travailler non-stop pendant des heures réduit la concentration, augmente les erreurs, et ralentit la réflexion. Elle permet donc de "réinitialiser" l'attention et d'améliorer les performances cognitives. De plus, le travail en continu, surtout sous pression, fait monter le niveau de stress. Prendre quelques minutes pour respirer, marcher, ou juste vous éloigner de l'écran apaise le système nerveux, réduit la tension, et améliore l'humeur. C'est souvent en dehors du bureau ou pendant une pause que les meilleures idées arrivent. Un esprit relâché est aussi plus créatif. Vous l'aurez compris, la pause quotidienne n'est pas une faveur de votre employeur, mais bel et bien un droit pour tous les salariés. Alors justement, savez-vous à quelle durée vous pouvez prétendre ?
Dans une récente vidéo Instagram, @marion_dhm_rh, une directrice des ressources humaines (DRH) rappelle un droit souvent méconnu des salariés : le temps de pause minimum légal. L'article L3121-16 du Code du travail stipule clairement que tout salarié travaillant au moins six heures par jour doit bénéficier d'une pause minimale de 20 minutes consécutives. Cette pause peut être accordée soit immédiatement après six heures de travail, soit avant que cette durée ne soit entièrement effectuée.
En principe, le temps de pause n'est pas rémunéré, sauf s'il est considéré comme du temps de travail effectif. C'est le cas lorsque le salarié doit rester à la disposition de son employeur pendant sa pause, sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles. Si votre employeur ne respecte pas les dispositions relatives au temps de pause, vous pouvez en informer l'inspection du travail ou saisir le conseil de prud'hommes.
Il est important de noter que certaines conventions collectives ou accords d'entreprise peuvent prévoir des temps de pause plus longs ou des modalités spécifiques. Au-delà des 20 minutes réglementaires, les spécialistes recommandent d'ajouter quelques courtes pauses régulières. Se lever, marcher, s'aérer quelques minutes, décrocher des écrans… Ces micro-pauses peuvent faire une énorme différence dans une journée bien remplie.