Le "Club des 10 000" : une pilote d'avion révèle la vérité sur ce défi légendaire
Peut-être en avez-vous déjà entendu parler ? Il existe un "club des 10 000" dans les avions et cela dure depuis des années. Des voyageurs audacieux désormais très bien organisés...
Avec plus de 100 000 vols par jour dans le monde, selon les données du Groupe d'action pour le transport aérien (Atag), cela représente des millions de voyageurs dans les avions. Et un certain nombre d'entre eux font partie du Club des 10 000 (aussi connu sous le nom Mile High Club chez les anglo-saxons). Sophie, pilote d'avion ayant travaillé sur le célèbre appareil A380, a fait une révélation au micro de Legend.
C'est auprès de l'animateur Guillaume Pley que cette femme pilote d'avion a levé le voile sur le mythe du Club des 10 000 qui dure depuis des années. Déjà, c'est quoi ce club supposé ? On parle ici de passagers ayant déjà eu des rapports intimes à bord d'un vol. Et particulièrement dans les cabines de l'appareil, lorsque l'avion atteint les 10 000 mètres d'altitude. Pourquoi 10 000 mètres ? Parce que c'est généralement à cette hauteur que l'avion, surtout les long-courriers, effectue alors sa vitesse de croisière : plus besoin de rester attaché et donc possibilité de se déplacer pour aller voir d'autres passagers ou se rendre aux WC...
"Est-ce que le Club des 10 000 existe vraiment ?", a d'abord demandé le présentateur. Réponse catégorique de la pilote : oui ! Cela ne surprendra sans doute pas grand monde mais c'est la révélation qu'elle fait ensuite qui a de quoi amuser et étonner. "Il y a même un site internet pour ça maintenant ! Les gens s'en vantent, ils se lancent des paris, des défis, des trucs... Personnellement, moi je n'irais pas dans les toilettes de l'avion... Ils sont plutôt courageux !"
Bien que le Club des 10 000 - d'abord réservé aux pilotes et hôtesses de l'air - existerait depuis les années 1910, comme le souligne Liligo, cela reste évidemment interdit aux yeux de la loi. En effet, l'article 222-32 du Code pénal français précise que l'exhibition sexuelle, lorsqu'elle se déroule "à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public", est passible de sanctions. Ainsi, même en plein vol, la loi reste applicable et impose des limites. Les voyageurs audacieux utilisent ainsi les WC pour faire leurs petites affaires afin d'éviter de se faire pincer car cela reste plus discret que sous un plaid, assis sur son siège.