"Je vais te violer et t'égorger" : Lucile, influenceuse de 20 ans, menacée par son harceleur... Un cauchemar sans fin ?

La descente aux enfers. Lucile, une influenceuse de 20 ans, vit un véritable calvaire. Depuis plusieurs années, elle serait harcelée par un jeune homme qui menace de la tuer, la brûler, la violer, l'égorger… Alors que la justice semble peu active, la jeune femme reste barricadée chez elle.

"Je vais te violer et t'égorger" : Lucile, influenceuse de 20 ans, menacée par son harceleur... Un cauchemar sans fin ?
© Instagram

"Il dit qu'il va me découper, me balafrer", a confié Lucile, influenceuse de 20 ans, au Parisien. La jeune femme est menacée de mort par un individu qui la harcèlerait depuis deux ans et vient de déposer une plainte contre l'homme de 22 ans dans l'Essonne. Elle avait même porté plainte contre lui auprès de différents commissariats, en Corse, dans les Hauts-de-Seine et dans plusieurs arrondissement de Paris. Mais la justice ne semble pas particulièrement efficace pour protéger Lucile…

Lucile, 20 ans, menacée de mort : "Je vais te violer et t'égorger"

Le jeune harceleur avait pourtant été condamné par le tribunal correctionnel de Pontoise, dans le Val-d'Oise, en juillet 2021, pour avoir menacé de violer, tuer et brûler l'influenceuse, ainsi qu'en août 2021 pour avoir menacé l'un de ses amis. Il avait en outre été mis en détention à la prison d'Osny, dans le Val-d'Oise, pendant un an. 

Mais après avoir purgé sa peine, en octobre 2022, il aurait continué de faire subir un véritable calvaire à Lucile et aurait même menacé son petit frère de 14 ans. "Je vais te violer et je vais t'égorger, je sais très bien que je prendrai pas 20 ans de toute façon", aurait-il lâché dans une note vocale qu'a relayée Lucile sur les réseaux sociaux. La jeune femme est désormais à bout.

La victime de menaces de mort, attaquée en justice par la famille du harceleur

S'il lui est désormais interdit de contacter Lucile, le harceleur trouverait d'autres moyens pour la menacer, via des personnes interposées. Mais, comble de l'absurdité, l'influenceuse est désormais poursuivie par la justice pour avoir révélé le nom et le visage de son harceleur, dont la famille a déposé plainte. C'est avec cette plainte qu'il a ensuite pu trouver la nouvelle adresse de Lucile, à Paris. Un cauchemar qui semble sans fin.

"Mon père m'a dit de me barricader, de tout fermer à clé"

Récemment, le week-end du 25 mars, alors que Lucile était chez ses parents dans l'Essonne, son harceleur aurait tenté de pénétrer dans le logement. "J'étais chez moi lorsque j'ai reçu un coup de fil de mon père qui m'a dit de me barricader, de tout fermer à clé. Le voisin venait de l'appeler. Il lui a dit qu'un homme s'était présenté en demandant mon père. Il essayait de passer derrière les voitures pour franchir le portail de chez moi", a-t-elle raconté au Parisien.

C'est après avoir raconté son calvaire sur les réseaux sociaux que la justice a semblé prendre son cas davantage au sérieux. Récemment, elle a reçu "les appels de deux services enquêteurs différents pour lui confirmer que son affaire était en cours de traitement", lit-on dans le quotidien. En attendant, Lucile reste barricadée chez elle. Bien avant cette affaire, le harceleur avait été condamné par le tribunal pour enfants à huit mois de prison ferme pour des violences près d'un établissement scolaire. A l'époque, il aurait subi une déception amoureuse.

Une justice à deux vitesses ?

"Avec de la médiatisation on a du mal à condamner un coupable, je me met à la place des femmes qui n'ont pas la chance d'avoir ma visibilité ça doit être un enfer. Combien de temps encore les femmes vont elles mourir à cause d'une justice à deux vitesses ?", a déploré la jeune femme sur son compte Twitter.

Notons qu'une habitante de la région de Saint-Omer a été interpellée chez elle, ce 24 mars, peu après avoir insulté Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. Elle doit être jugée le 20 juin prochain "pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique" et risque jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende. Vous avez dit "justice à deux vitesses" ?