Valérie Trierweiler, Valérie Damidot, Agnès Jaoui, Romane Bohringer... ces stars contre la réforme des retraites !

Valérie Trierweiler, Valérie Damidot, Agnès Jaoui, Romane Bohringer... ces stars contre la réforme des retraites !

C'est une semaine périlleuse pour le gouvernement avec sa très controversée réforme sur les retraites. Jeudi 19 janvier, c'est un mouvement de grève massif qui doit impacter de nombreux secteurs : les transports, l'école, les raffineries etc. Cette vague de contestation touche aussi le milieu artistique. Écrivains, acteurs, chanteurs, économistes, ils sont plus de 100 à signer une tribune contre ce projet de loi dans "Politis".

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la volonté du gouvernement de réformer les retraites ne séduit pas tout le monde. Bien, au contraire. C'est surtout le recul de l'âge de départ à la retraite, 64 ans contre 62 actuellement, qui cristallise toute la colère. Les prochains jours seront décisifs pour l'avenir de cette mesure portée par Elisabeth Borne (prête à dégainer son énième 49.3 en cas de risque à l'Assemblée ?), sous la volonté du président Emmanuel Macron. Après les cheminots, les enseignants, les partis politiques qui forment la Nupes ou encore divers syndicats, ce sont les artistes qui prennent parti et refusent en bloc ce projet. Et voici pourquoi.

Réforme des retraites : ces stars contrent le projet, qui sont-elles ?

Le comique Guillaume Meurice, le comédien Yvan Le Bolloch', l'ex-Première dame devenue pensionnaire des Grosses Têtes Valérie Trierweiler, l'animatrice Valérie Damidot, les comédiennes Romane Bohringer, Corinne Masiero, Adèle Haenel ainsi qu'Agnès Jaoui ou encore l'économiste Thomas Piketty, ils refusent en bloc le programme d'Elisabeth Borne pour les retraites.

Ils sont plus d'une centaine à avoir exprimé leur désaccord sur cette réforme. Ils expliquent pourquoi : "L'objectif, à rebours de l'histoire sociale, est de faire travailler plus et plus longtemps des femmes et des hommes qui aspirent au repos et à donner libre cours à leurs projets dans un moment privilégié de la vie." Ils considèrent que ce qui est prévu est profondément injuste. "La réforme va frapper plus durement ceux qui exercent les métiers les plus difficiles, usants – tant physiquement que psychologiquement –, et qui ont moins de chances de profiter d'une retraite paisible et de s'imaginer un avenir après 64 ans. (…) Il pénalise aussi les femmes."

Le gouvernement a mis en place un simulateur de l'âge de départ à la retraite

Entre la pénibilité des professions, les arrêts pour maladie et l'âge de naissance à partir duquel la mesure sera appliquée (après 1961), il est difficile de s'y retrouver. A part le recul de l'âge de départ qui est très médiatique, le reste du contenu de la loi est moins clair. Certains journaux en ligne et le site du gouvernement ont mis en place un simulateur afin d'aider les gens à savoir s'ils sont concernés ou non par ces changements.

En définitive, il y a très peu de données à remplir et la réponse est très globale. Par exemple, si on n'a pas travaillé avant 20 ans et qu'on est né après 1961, le simulateur répond que l'âge de départ à la retraite est de 64 ans à condition d'avoir les 172 trimestres de cotisation. Si on a eu des enfants, si notre carrière a été jalonnée de périodes de chômage ou si notre travail est particulièrement usant, ces données ne sont pas prises en compte. En tout cas, ces simulateurs ne sont pas très convaincants et n'empêcheront pas la mobilisation de ces prochains jours.

Réforme des retraites : journée noire jeudi 19 janvier ? Une grève prévue... la première d'une longue série ?

Contre la clivante réforme, travailleurs, syndicats et partis d'opposition s'organisent pour mettre une pression maximale au gouvernement. Une journée de grève est ainsi prévue en France jeudi 19 janvier 2023. L'objectif rêvé des organisateurs est d'atteindre le million de manifestants. "Ce sera une très très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010", a ainsi déclaré dimanche 15 janvier, sur France 3, le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.

Comme le souligne le JDD, "68 % des Français sont opposés à la réforme des retraites du gouvernement." De quoi les amener à multiplier les journées de grève ?