Coralie Dubost se retire de la vie politique : "J'ai été stupide", Dessous (affriolants) d'un mea culpa

Coralie Dubost, députée de l'Hérault et vice-présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée Nationale se met en retrait de la vie politique après qu'un rapport confidentiel a pointé la mauvaise gestion de ses frais de mandat. Cette juriste de profession (et ex-compagne d'Olivier Véran) est notamment épinglée pour des achats dispendieux en lingerie avec l'argent public! Elle répond...

Coralie Dubost se retire de la vie politique : "J'ai été stupide", Dessous (affriolants) d'un mea culpa
© Coralie Dubost en 2017 / SIPA

La pression médiatique était devenue trop forte et l'affaire commençait à embarrasser sérieusement la majorité en vue des prochaines élections législatives. La député LREM de l'Hérault, Coralie Dubost, enceinte, a annoncé dans un communiqué qu'elle ne se représentera pas dans sa circonscription

Coralie Dubost : sa réponse face aux dépenses mirobolantes en restos de plage et (sous-)vêtements 

La vice-présidente déléguée du groupe La République En Marche à l'Assemblée nationale n'avait toujours pas réagit après avoir été mise en cause d'après une enquête de Mediapart pour la mauvaise gestion de ses frais de mandat et de ses équipes parlementairesC'est désormais chose faite avec ce communiqué paru sur Twitter dans lequel celle qui arrive au terme de sa grossesse explique: "Depuis quelques jours, ma personne est visée par des attaques injustes, qui desservent mon groupe politique, les échéances électorales et plus globalement la démocratie. (…) Aussi est venu pour moi le temps de me mettre en retrait de la vie politique et de me consacrer à ma famille. Je ne serai pas candidate à ma réélection."

Shopping en ligne, soleil et petites-culottes en notes de frais : tanga à faire... (elle aurait remboursé)

Il est reproché à la députée de 39 ans ses dépenses notamment dans de l'achat de lingerie et de vêtements avec ses frais parlementaires de représentation, normalement destinés à couvrir les dépenses liées à l'exercice de ses fonctions de députée. Repris par Libé, un document réalisé par un cabinet de ressources humaines à la demande de la cellule anti-harcèlement de l'Assemblée nationale, qui avait été saisie par d'anciens collaborateurs, rapporte des factures de 8 400 euros sur les sites Vente Privée, Place des Tendances, Showroom Privé, Sézane ou The Kooples. 

Coralie Dubost, sensible au prêt-à-porter haut de gamme, s'est justifiée auprès de Mediapart en ces termes: "il y a des tenues de mandat et les tenues perso (…), je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat."

C'est un Scandale ? Non, Princesse Tam Tam

L'élue a également utilisé 500 euros d'argent public (en "avances de trésorerie, quand vous avez besoin d'un truc en dernière minute et que vous n'avez pas votre carte perso sur vous") en lingerie Princesse Tam Tam et Darjeeling.

Selon Europe 1, "une facture de 194 euros a été réglée au Bonaventure, un restaurant en bord de plage à Pavalas-les-Flots qui loue des transats à la journée. Elle a aussi fait des réservations au restaurant La Plage, situé au bord d'une piscine, dans le domaine 5 étoiles de Verchant".

Lâchée par les députés macronistes, Coralie Dubost se retire de la vie politique

Juriste dans les modes alternatifs de règlement de conflits, Coralie Dubost a été la compagne d'Olivier Véran, le ministre de la Santé, de 2018 à 2021. Elle a également déclaré à Mediapart que son collaborateur de l'époque l'avait mal conseillée sur ses dépenses: "Il m'a mal conseillée, j'ai été stupide (…), je ne suis pas une tricheuse". 

Très peu soutenue par ses collègues de la majorité depuis les révélations, Coralie Dubost a donc décidé de ne pas être candidate à sa réélection et de se retirer de la vie politique. Nommée vice-présidente déléguée du groupe LRM à l'Assemblée nationale en septembre 2021 après l'élection de Christophe Castaner, Coralie Dubost s'était illustrée en tant que rapporteur du projet de loi bioéthique, très active sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes ou sur la loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) en début de mandat.