Viol de Maëlys : psy et codétenu accablent Nordahl Lelandais

Près de quatre ans ont passé mais l'horreur de crime reste. Nordhal Lelandais aurait assassiné la petite Maëlys de Araujo, après l'avoir enlevée un soir d'été alors que ses parents assistaient à un mariage en Isère.
La question de savoir si Nordhal Lelandais a violé la fillette d'alors huit ans avant de la tuer est depuis restée en suspens.
Le corps de l'enfant, retrouvé trop tardivement, n'a pas permis de répondre à cette hypothèse. Mais le doute révulsant est permis. 

"Un sex addict en recherche d'expériences nouvelles"

Les experts qui ont conduit une expertise psychologique sur l'ancien maitre-chien sont catégoriques: il présente de graves penchants pédophiles. 

Le Parisien s'est procuré cette expertise dans laquelle on peut lire que Lelandais est "Un sex-addict en recherche d'expériences nouvelles, majoritairement hétérosexuelles, mais aussi homosexuelles, de domination/soumission et sans doute pédophiles."

Le rapport va plus loin, soulignant le danger que représente le tueur présumé. "Nordahl Lelandais souffre de traits de personnalité antisociale et (...) d'un trouble du contrôle des impulsions sexuelles. En dépit des dénégations du sujet, l'étude du dossier apporte de nombreux arguments en faveur d'un diagnostic de pédophilie (attirance pour les enfants prépubères) avec la particularité qu'il serait non exclusif."

Le voisin de cellule charge le suspect

Alors forcément, avec un procès qui est censé se tenir début 2022, Nordahl Lelandais a nié en bloc toute attirance pédophile pour la petite Maëlys lors de ses dernières auditions. Il a déclaré ne pas être pas obsédé par les petites filles. 

Pourtant, un voisin de cellule également interrogé par la juge d'instruction a avoué que Lelandais lui avait confié qu'il avait bien tenté de violer Maëlys avant de la tuer. 

Il en a profité pour revenir sur un autre détail connu jusque là seulement par les experts psychiatriques. Au moment de frapper Maëlys, il lui aurait expliqué avoir eu l'impression que le diable était en lui et qu'il revoyait la tête d'Arthur Noyer, une autre de ses victimes. 

Avant son procès au début de l'année 2022, Nordhal Lelandais comparaitra pour le meurtre du caporal Arthur Noyer à partir du 3 mai.