Meurtre du petit Jonathan : "l'homme en noir" mis en examen

Dix-sept ans après la mort du petit Jonathan, 11 ans, un suspect a été mis en examen. Martin Ney, surnommé "l'homme en noir", avait déjà été condamné pour plusieurs homicides et agressions sexuelles...

Meurtre du petit Jonathan : "l'homme en noir" mis en examen
© Le petit Jonathan - Capture d'écran - France 3

Justice sera-t-elle (enfin) faite, après 17 ans ? Martin Ney, ancien éducateur pour enfants, a été mis en examen le 25 janvier pour l'enlèvement et le meurtre du petit Jonathan Coulom, 11 ans, a annoncé le parquet. En avril 2004, le corps du petit garçon avait été retrouvé dans un étang près de Guérande, en Loire-Atlantique.
L'agresseur, qui avait déjà été condamné pour trois homicides d'enfants et des dizaines d'agressions sexuelles, était détenu en Allemagne, et a été extradé en France, où il a été mis en examen pour "meurtre d'un mineur de moins de 15 ans et arrestation, enlèvement et séquestration, ou détournement arbitraire de mineurs de moins de 15 ans".

Le petit Jonathan, tué par "l'homme en noir" ?

Le petit Jonathan Coulom avait été enlevé dans la nuit du 7 avril 2004 dans un centre de vacances de Saint-Brévin-les-Pins, près de Saint-Nazaire. Malheureusement, après six semaines d'enquête, son corps sans vie avait été retrouvé, entièrement nu. Le défunt petit garçon était apparu ligoté dans un étang proche de Guérande, situé à 25 km du lieu de l'enlèvement.

Martin Ney était connu des enquêteurs d'outre-Rhin pour kidnapper ses victimes et se débarrasser de leurs corps relativement loin du lieu de l'enlèvement. Il était surnommé "l'homme en noir" en Allemagne car il était constamment vêtu de vêtements sombres. 

Martin Ney : des aveux attendus

Malgré plus de 1.500 prélèvements ADN, l'enquête n'avait pas avancé pendant des années. C'est en 2017 que Martin Ney, alors prisonnier en Allemagne, avait avoué à son codétenu qu'il était responsable de la mort du petit Jonathan.

Quant à la mère de Jonathan, Virginie Lacombe, elle espère que le responsable sera jugé comme il se doit pour ses actes : "Elle était très émue en apprenant la nouvelle, mais elle attend de voir. Depuis dix-sept longues années, la mère de Jonathan espère pouvoir mettre un nom et un visage sur celui qui a fait cela. Aujourd'hui, quelque chose s'ouvre enfin", a expliqué son avocate au Monde.