Corps de Sarah, 11 ans, retrouvé en Avignon : son père avoue l'avoir noyée

La petite Sarah, 11 ans, a été retrouvée morte au bord du Rhône ce jeudi 23 juillet. Son père, avec qui elle avait disparu une semaine auparavant, a avoué l'avoir tuée en la noyant. Détails de cette affaire sordide.

Corps de Sarah, 11 ans, retrouvé en Avignon : son père avoue l'avoir noyée
© DR SYSPEO/SIPA

Elle avait disparu avec son père le 18 juillet dernier. Après cinq jours de recherches intenses, la petite Sarah, 11 ans, a finalement été retrouvée morte par des plongeurs dans le Rhône, sur l'île de Piot, en Avignon, mercredi 23 juillet. Le père, arrêté seul et placé en garde à vue, "a reconnu avoir tué sa fille" qui souffrait d'un léger handicap mental, a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Avignon, Philippe Guémas. 
"Au moment même où on a découvert le corps de la fillette, le père a reconnu l'avoir poussée à l'eau et laissée se noyer. Les raisons de son geste sont très floues. On est dans un contexte de séparation très conflictuelle. Est-ce qu'il a agi par vengeance, ou pour je ne sais quel ressentiment ? Ses explications sont encore très floues", cite Midi Libre. 

Un contexte familial conflictuel 

Un crime d'autant plus sordide que la fillette a été retrouvée les mains liées et attachées par une cordelette, rapporte Objectif Gard. Un détail qui témoigne de la préméditation de son acte. 

Séparé de la mère de Sarah depuis 18 mois, le trentenaire était parti vivre en Espagne d'où il est originaire. Il n'avait pas obtenu de droit de visite ou d'hébergement pour accueillir Sarah.

De retour dans le Vaucluse, il était venu chercher sa fille pour le week-end avec l'accord de son ex-femme, a indiqué le parquet. 

Le père de Sarah a d'abord tenter de faire passer le meurtre de sa fille pour un accident en appelant son ex-compagne pour lui dire qu'elle avait chuté. Une enquête a alors été ouverte pour disparition inquiétante, avant que le père ne soit retrouvé le 22 juillet à Angles, en Vendée. Alcoolique et brutal, il avait déjà été condamné pour des faits de violences conjugales

Le cadavre de l'enfant va être confié à l'institut médico-légal de Nîmes. L'autopsie permettra ainsi de révéler si la petite fille est morte noyée ou si elle a subi d'autres sévices.