Une infirmière meurt poignardée par un patient en psychiatrie

Une infirmière a été agressée par un patient d'une unité psychiatrique dans le centre hospitalier Nord Deux-Sèvres. La femme de 30 ans a ensuite été transportée au CHU de Poitiers où elle est décédée dans l'après-midi du 13 février.

Une infirmière meurt poignardée par un patient en psychiatrie
© ANDBZ/ABACA

C'est dans un hôpital de Thouars que l'agression s'est déroulée. Un jeune patient de l'unité psychiatrique a poignardé une infirmière, alors qu'il tentait de quitter les services du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres.
L'agresseur a été placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte "pour meurtre et tentative de meurtre sur des personnes chargées d'une mission de service public", a indiqué le parquet. L'infirmière blessée a été transportée par hélicoptère au centre hospitalier universitaire de Poitiers. Le patient interné en psychiatrie lui avait porté un coup au thorax, et avait manqué de blesser une autre infirmière.

L'infirmière âgée de 30 ans et maman de deux enfants a succombé à ses blessures dans l'après-midi, annonce Le Point.

Interrogation autour de la présence d'une arme blanche dans l'enceinte de l'hôpital

Pour les services de Santé et de Police, la question de l'arme dans l'enceinte de l’hôpital reste en suspens: "Une des priorités de l'enquête est de savoir comment le suspects s'est procuré une arme blanche", a précisé Natacha Rateau, procureure de la République à Niort.

Pour un des collègues de la victime, l’hôpital serait démuni face à ce type d'agression : "Ce genre de tentative de fuite arrive régulièrement, mais il était impossible de prévoir que ce patient serait armé d'un couteau (..) Cela met en lumière le manque de moyens de l'hôpital en général et de la psychiatrie en particulier", a-t-il dénoncé.

Après son interpellation, le jeune homme de 20 ans a consulté un psychiatre, et a été placé en garde à vue. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Poitiers, mais pour le parquet de Niort, il est "beaucoup trop tôt pour évoquer sa responsabilité pénale", précise France Bleu.