Anny Duperey, mère sans repère : ses difficultés
Malgré ses drames familiaux, Anny Duperey a été une maman accomplie avec ses deux enfants. Elle a d'ailleurs soutenu sa fille Sara Giradeau lorsqu'elle a traversé une adolescence très compliquée...
Anny Duperey est à l'affiche de la nouvelle série de France 2 La Faute à Rousseau, dont les premiers épisodes ont été diffusés ce 17 février au soir. Elle y incarne la mère de Benjamin Rousseau, un professeur de philosophie pas comme les autres, joué par Charlie Dupont. Une matière que l'actrice de 73 ans connaît bien... Et qui a sauvé sa propre fille Sara Giraudeau !
Lors d'une interview dans Culture Médias au micro d'Europe 1 le 17 février, la comédienne a raconté l'adolescence difficile de la jeune femme, désormais âgée de 35 ans. Alors qu'elle était très jeune, Sara Giraudeau a été confrontée à une brutale phobie scolaire...
Comment elle a géré la phobie scolaire de sa fille
"Elle s'est mise à vomir devant la grille du collège et à s'évanouir en classe", a dévoilé l'ancienne épouse de feu Bernard Giraudeau.
Face à ce "malheur scolaire", Anny Duperey a immédiatement réagi! "Il fallait la sortir de là", a-t-elle continué.
La mère de famille a tenté de rassurer sa fille, qui souhaitait arrêter l'école à 16 ans seulement. "Écoute ma chérie, nous ne sommes pas à la même époque, nous n'avons pas la même histoire", lui a-t-elle dit.
Finalement, Sara Giraudeau s'est passionnée pour la philosophie grâce à "un prof merveilleux" et a obtenu son baccalauréat avec une excellente note de 17/20.
Depuis, Sara a suivi les traces de sa maman et a reçu le César de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour le long-métrage Petit Paysan en 2018.
Le passé douloureux d'Anny Duperey
A l'occasion du feuilleton événement de France Télévisions, Anny Duperey est également revenue sur sa vie personnelle lors d'un entretien pour Télé 7 Jours.
La star a vécu l'horreur en découvrant à 9 ans seulement ses deux parents morts dans la salle de bain familiale... Un traumatisme qui a influencé l'éducation donnée à ses deux enfants Sara et Gaël.
"Mes parents sont morts tragiquement et j'ai été élevée par ma tante, une mère formidable. Mais comme je n'ai pas eu de modèle, j'ai essayé d'élever mes enfants en regardant les autres mamans", a-t-elle assuré.
Avant d'ajouter: "Finalement, je les trouvais trop lourdes, trop inquiètes. J'ai donc adopté le lâcher-prise. Plus tard, mes enfants m'ont confié que j'avais réussi à être une mère légère, attentive, présente et pas du tout envahissante" .