Michèle Mercier, face à la mort : "J'ai eu des malheurs dans tous les sens"
Actrice iconique des années 60, Michèle Mercier a dû affronter bien plus d'épreuves que l'on aurait pu l'imaginer. La star s'est confiée sur le deuil, la maladie et le temps qui passe... Une leçon de résilience.
Pour Michèle Mercier, la crise sanitaire du Covid-19 n'a pas été le seul événement éprouvant de l'année. À la une de France Dimanche le 22 mai, l'actrice d'Angélique, marquise des anges a raconté les épisodes difficiles qu'elle a traversés : le deuil, les hospitalisations, le cancer... et le tout en gardant son optimisme légendaire !
Michèle Mercier, dévastée par le cancer et la mort d'un proche..
"J'ai eu des malheurs dans tous les sens", reconnaît Michèle Mercier, née Jocelyne Mercier en 1939. Il y a seulement quelques mois, l'actrice a perdu sa sœur. Et ce, alors que la Niçoise de naissance avait déjà perdu une autre sœur, Michèle, décédée à l'âge de 5 ans.
Le sex-symbol des années 60 a également dû affronter un cancer de la peau, une épreuve qu'elle avait dévoilée en 2016. Si elle dit s'en être remise aujourd'hui, elle n'a pas fini les allers-retours à l'hôpital pour autant. Manque de bol, suivant son rétablissement, Michèle Mercier s'est fracturé les deux pieds, l'un après l'autre : "En glissant bêtement chez moi l'an dernier, je me suis cassé la figure et un pied. Du coup, hospitalisation, opération, rééducation durant de longs mois car je n'arrivais plus du tout à marcher, et, à peine rentrée chez moi, voilà que je retombe au même endroit, et me fracture l'autre pied", explique l'octogénaire, plutôt adepte de l'autodérision : "Heureusement que je n'en ai pas trois".
"Restons optimistes, sinon on crève"
Malgré ces événements, Michèle Mercier veut garder le sourire. "Parfois je songe à tout ce qui m'a été horriblement difficile à vivre, mais je tourne très vite la page pour ne penser qu'aux bons moments", raconte-t-elle, alors que la pandémie mondiale actuelle n'a pas épargné son entourage, y compris ses compagnons du septième art. "ll ne manquait plus que ce virus infernal pour nous enlever nos dernier amis. (...) Beaucoup sont malheureusement partis", explique l'ancienne danseuse étoile.
Dans ce Paris du cinéma qu'elle a bien connu, il ne lui reste plus beaucoup de visages amis, sauf celui d'un irréductible Jean-Paul Belmondo, qu'elle voit encore régulièrement : "Je lui fais des spaghettis à la carbonara qu'il adore". Une raison de plus de garder le sourire chaque jour et de se remémorer à chaque occasion la carrière incroyable de ces deux titans.