Hélène Darroze malade et endettée : sa détresse face au coronavirus

Malgré son statut de cheffe étoilée, Hélène Darroze n'a pas échappé à la crise sanitaire du Covid-19, comme de nombreux autres restaurateurs. La star de Top Chef a récemment révélé qu'elle avait contracté le coronavirus pendant ces derniers mois...

Hélène Darroze malade et endettée : sa détresse face au coronavirus
© PJB/SIPA

En seulement deux mois, la pandémie de Covid-19 a provoqué un bouleversement sans précédent dans des pans entiers de l'économie française, et le secteur de la restauration n'a pas été épargné. Inquiète sur le sort des restaurants, la célèbre cheffe Hélène Darroze a raconté son expérience de la crise sanitaire dans une interview accordée à Paris Match, en kiosque le 14 mai. Elle y révèle d'ailleurs qu'elle a été touchée personnellement par le coronavirus, au travail mais aussi dans sa chair.

Hélène Darroze : "J'étais hors service, incapable de bouger"

Lors du lancement du confinement, Hélène Darroze a été contrainte de fermer ses restaurants et stopper toute activité professionnelle, une mesure qui ne lui a pas permis d'échapper au virus.
"J'ai attrapé le Covid", explique la cheffe de 53 ans. Elle n'a malheureusement pas fait partie des personnes qui expérimentent la maladie sans symptômes : "J'étais hors, service, incapable de bouger. Ça m'a calmé".

Cloîtrée chez elle, la capitaine d'équipe de Top Chef a pu consacrer un peu de temps à sa famille, et en particulier ses deux filles, Charlotte (13 ans) et Quiterie (10 ans), adoptées au Vietnam.

"Je n'avais jamais pris si régulièrement le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner à la maison avec mes deux filles", confie cette native de Mont-de-Marsan, "Ça m'amène à revoir mon emploi du temps, mes exigences".

Des dettes "jusqu'au cou"

Après ce temps de pause bien mérité, la cheffe étoilée à trois reprises va devoir s'atteler à des tâches moins agréables: la relance de ses restaurants… dans un état critique.

En plus d'avoir affronté la maladie, Hélène Darroze se retrouve "endettée jusqu'au cou". Elle se dit très inquiète pour l'avenir de ses établissements - le Marsan et Jòia à Paris, le Connaught à Londres - qui  n'ont ouvert que très récemment, en 2018 et 2019.

Elle et Jean-François Piège ont lancé un appel à l'aide pour rétablir leurs activités, mais aussi celle de l'ensemble des restaurations : "Le pays entier doit nous aider à nous relancer, sinon il y aura une hécatombe de chômeurs et de faillites".

Il leur faudra encore de la patience. Le 14 mai, Édouard Philippe a annoncé qu'une réouverture des bars et restaurants était envisagée dès le 2 juin, mais seulement dans les départements en vert sur la carte d'évolution du virus. L'attente est prolongée pour Hélène Darroze et ses deux restaurants de la capitale, en pleine zone rouge…