Adèle Exarchopoulos, Guillaume Galienne, Sandrine Kiberlain et Pierre Deladonchamps : les grands gagnants

Comédie autobiographique décapante sur les traumatismes de l'adolescence et la quête d'identité sexuelle, "Les garçons et Guillaume à table", nommée 10 fois et qui faisait figure de super favori, a reçu cinq Césars dont plusieurs prestigieux: celui du meilleur film, du meilleur acteur, du meilleur premier film, de la meilleure adaptation et enfin celui du meilleur montage. "S'il y en a un qui peut remercier sa mère c'est bien moi!", a lâché non sans humour Guillaume Galienne, qui passait pour la première fois derrière la caméra avec ce film qui a rassemblé plus de 2,6 millions de spectateurs depuis sa sortie en novembre.
Une autre comédie "9 mois ferme", de et avec Albert Dupontel, repart avec le César du meilleur scénario et celui de la meilleure comédienne pour Sandrine Kiberlain, impayable en juge d'instruction coincée.
Pour "La vie d'Adèle", Palme d'or du dernier Festival de Cannes, la récolte est maigre avec un seul trophée, le César du meilleur espoir féminin qui est allé logiquement à Adèle Exarchopoulos. Le film d'Abdellatif Kechiche, absent à la soirée, était pourtant nommé 8 fois.
Même nombre de nominations et même résultat pour "L'inconnu du lac" d'Alain Guiraudie, thriller dans un lieu de drague homosexuel, qui vaut à Pierre Deladonchamps, le César du meilleur espoir masculin.
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