Ambiance sauvage au Desperados Wild Club

Desperados a pris d'assaut la Cité du Cinéma, la semaine dernière à Paris. Un club privé éphémère aux faux airs de soirée étudiante et au son des derniers talents électro...

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Le Desperados Wild Club, à la Cité du Cinéma © SdP

Vendredi 7 juin, 23h, Porte Maillot. Le parvis du Palais des Congrès de Paris prend des airs de "before party", avant l'événement "le plus wild de l'année". Ce soir, Desperados investit la Cité du Cinéma de Luc Besson. Badge épinglé et invitation en main, les fêtards se pressent autour des navettes qui les conduiront jusque Saint-Denis. Et déjà dans le bus, l'ambiance est festive. Nous voilà embarquées au milieu d'une horde d'étudiants grimés et déchaînés.
Après quelques minutes de route, un panneau lumineux Desperados hissé au sommet des 25 mètres de haut de la nef centrale nous annonce que nous sommes arrivées. Calmés par la grandeur des lieux, nos acolytes de car s'unissent dans un "waouh" général. "Je ne pensais pas que ce serait si grand !", s'étonne Alexis, 23 ans. Lasers colorés, musique étouffée et baie vitrée géante annoncent une soirée plus que prometteuse.

 

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Une invitée en pleine séance de coiffure "wild" © SdP

Jungle colorée

À l'intérieur, une jungle urbaine et artistique de 6000 m² est prête à accueillir les 2500 chanceux ayant obtenu leur invitation tant convoitée. Découvrant peu à peu cet univers déjanté, nous sommes surprises de croiser cow-boys, indiens, policiers, rockers, panthères et autres animaux sauvages d'un soir.

Divisés en clans, les étudiants des grandes écoles de la capitale côtoient mondains parisiens, bloggueurs et journalistes. Et si nous n'étions ni déguisées, ni maquillées en arrivant, un petit tour rapide au stand de maquillage fluo nous permet de nous mettre rapidement à niveau. Deux, trois plumes dans les cheveux et hop, le tour est joué.

 

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Kavinsky a assuré l'ambiance pendant une partie de la nuit © SdP

Bière aromatisée Kavinsky Trop occupées à découvrir les balançoires, scénettes et autres animations, on en oublierait presque la star de la soirée : la bière aromatisée Tequila et son édition limitée 2013. Passage oblige au bar, pour découvrir les cocktails à base de Desperados préparés avec soin par nos chers hôtes. "Toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne soirée", entend-t-on derrière nous. Avec hâte, nous nous dirigeons vers le devant de la scène, bondé bien évidemment, afin de découvrir en live les célèbres Freddy Jay, Naive New Beaters, Kavinsky, Madeon et Club Cheval, figures montantes de la scène électro française.

Entre une bouchée de hot-dog et un muffin, nous croisons quelques stars : Adele Exarchopoulos, tout juste récompensée par la Palme d'Or à Cannes, Eric Judor, Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle... Pas mal pour des compagnons de soirée ! Côté dancefloor, l'ambiance est à son comble. Les invités enchantés dansent en rythme (ou pas) sur les sons électrisants de cinq des artistes les plus influents du moment. Au milieu de la foule, une troupe de danseurs professionnels met tout le monde d'accord avec un battle très "wild".
Pris dans l'ambiance vibrante et festive signée Desperados, nous ne voyons plus le temps passer et, bientôt, il est l'heure de rentrer. Cinq heures du matin, les derniers fêtards quittent la soirée, des souvenirs plein la tête, le mot "wild" encore tatoué sur les bras.