Marianne James : "J'ai compris pourquoi il fallait absolument économiser 13 centimes" (Exclu)

De retour dans son fauteuil de jurée de "La France a un incroyable talent", sur M6, la populaire Marianne James reste fidèle à son style : cash ! Interrogée par "Le Journal des Femmes", elle l'a d'ailleurs prouvé en évoquant son rapport à la mode, elle qui souffre de ses kilos en trop.

Marianne James : "J'ai compris pourquoi il fallait absolument économiser 13 centimes" (Exclu)
© SIPA

A l'occasion de la 20e saison de La France a un incroyable talent, la chanteuse et comédienne Marianne James a accordé une interview au Journal des Femmes. La star y a évoqué sa passion pour les artistes-candidats, ses projets à venir, sa vie entre Paris et la province mais aussi la mode. Car oui, la jurée aime les vêtements et n'hésite pas à pousser un coup de gueule contre la fast fashion...

"Je suis en guerre"

Marianne James avait imaginé une collection Taillissime allant du 42 au 62, dans les années 2000, pour La Redoute. Et elle en garde des souvenirs vifs. "Quand on fait onze collections, on n'est plus du tout une oie blanche", nous a-t-elle ainsi confié. Ainsi, elle regarde désormais d'un mauvais œil l'arrivée d'enseignes de fast fashion vendant des produits très peu chers... "Je suis en guerre contre Shein et Temu. Je suis en guerre ! Si vous achetez un jean à 8 euros, c'est que ce n'est pas le prix du tissu. C'est forcément qu'un enfant de 8 ans s'endort sous sa machine à coudre, qu'il ne va pas à l'école, qu'il est payé 50 centimes par jean", assure-t-elle. 

Et Marianne James n'est pas plus tendre avec ceux qui achètent des vêtements auprès de ces marques : "Toutes ces femmes et ces hommes qui se font plaisir, alors qu'ils ont déjà une trentaine de jeans et qui en achètent un trente-et-unième, graissent la patte d'un ogre qui s'appelle Shein." Ne comptez donc pas sur elle pour aller faire du shopping au futur corner de l'enseigne au sein du BHV...

"J'ai compris pourquoi il fallait absolument économiser 13 centimes"

Marianne James est confrontée depuis toujours à un manque d'offres adaptées à sa morphologie en raison de son poids - elle qui assure avoir pesé jusqu'à 140 kilos et aurait besoin d'en perdre 60 -, et avait donc élaboré une collection pensée pour les grandes tailles. "J'ai eu la chance à une époque de dessiner, pas toute seule bien sûr, pour un grand catalogue de ventes par correspondance", s'est-elle souvenue. Une expérience marquante, avec "onze collections, cinq hivers et six étés", qui lui a permis de découvrir les rouages d'une industrie bien plus complexe qu'elle ne le pensait.

"À la troisième collection, j'ai compris pourquoi il fallait absolument économiser 13 centimes en faisant faire un zip plutôt qu'une couture", explique-t-elle. Et les compromis ne s'arrêtent pas là : "À la quatrième, j'ai compris que rajouter trois boutons et une broderie, ça allait forcément faire passer le produit par l'Inde ou Madagascar. Et que le prix ne serait donc plus de 19,90 euros, mais de 29,90 euros." De quoi lui permettre aujourd'hui d'expliquer pourquoi des vêtements vendus si peu chers sont forcément de mauvaise qualité et ne tiennent pas longtemps.